Elu à 77% par le peuple malien en 2013, le Président IBK a fêté les premiers deux ans de son accession au pouvoir le vendredi 4 septembre dernier, dans un climat de confiance et d’espoir de toute une Nation.
Oui, l’espoir est permis, parce qu’il existe un cadre pour le processus de paix, avec la signature de l’Accord d’Alger, dont la mise en route permettra à notre cher pays de recouvrer la souveraineté perdue dans la région de Kidal.
Oui, l’espoir est permis, parce que le Mali bouge. Malgré les difficultés conjoncturelles, le Mali progresse, avec un taux de croissance de 7,2%, contre 1,7% au moment où IBK venait aux affaires, en septembre 2013. Qui dit mieux!
Oui, l’espoir est permis, parce que le Mali est un pays où le climat des affaires est propice, un pays prisé par les investisseurs, qui se bousculent au portillon. Le Représentant de la Banque Mondiale pour les opérations au Mali vient de confirmer que les clignotants à Bamako sont au vert et son institution encourage les porteurs de projets à venir au Mali.
Même son de cloche chez le Représentant du FMI au Mali, qui martèle haut et fort qu’avec l’avènement d’IBK au pouvoir, «le Mali a décollé».
Oui, l’espoir est permis, avec des projets structurants pour sortir des villages du noir, de l’obscurité, avec tout l’impact que l’électrification peut apporter, en termes de développement, de sécurité et de joie de vivre dans une agglomération.
Oui, l’espoir est permis, parce que le Mali s’acquitte ses dettes intérieures pour relancer l’économie, avec le payement aux banques et aux particuliers de la somme de 500 milliards de nos francs en l’espace de six mois.
Finis les périodes où le Trésor Public s’était mué en mafia pour finalement payer les différents mandats. Le pays est liquide. Les salaires, récemment majorés, sont versés régulièrement, très tôt d’ailleurs.
Oui, l’espoir est permis, parce que l’école se stabilise d’année en année. L’enseignement supérieur se modernise, les examens se crédibilisent davantage, les bourses sont distribuées dans la plus grande transparence, performance jamais égalée au Mali.
L’enfant du pauvre n’est plus discriminé au profit de celui d’un haut responsable de l’enseignement supérieur ou d’un fils du baron du régime. Tout est affiché et rendu public.
Oui, l’espoir est permis, parce que, sur le marché de l’emploi, les horizons sont prometteurs. Déjà, 36% des 200 000 emplois promis par IBK pour ce quinquennat sont pourvus. A ce rythme, il n’y aura pas de doute que l’homme de parole respectera ses engagements.
Oui, l’espoir est permis, parce que notre armée nationale, auparavant dans un dénuement total, est en train d’être équipée, doucement mais sûrement. Avec la Loi de programmation militaire, soit 1500 milliards de nos francs sur 5 ans. Ses primes et autres avantages ont également connu une hausse sensible.
Oui, l’espoir est permis, parce que la lutte contre la corruption, qui anéantit tous les efforts du gouvernement, est bel et bien engagée. La volonté politique et la détermination du chef de l’Etat à combattre ce fléau ne font l’ombre d’aucun doute. Tous les dossiers à son niveau ont été transmis à la justice. Il revient donc à celle-ci de jouer pleinement sa partition.
Merci IBK! Merci pour votre utilité à votre peuple, merci pour les routes, les logements sociaux, le désenclavement intérieur du pays, les centres de santé, les instituts et centres de formation. Merci pour votre respect envers le peuple. Merci pour tout et, surtout, beaucoup de courage.
Vous en aurez besoin, IBK, parce qu’il se trouvera toujours des hommes et des femmes qui tourneront en dérision vos projets, vos réalisations, votre engagement, votre détermination.
Courage IBK. N’écoutez pas ceux qui travestissent vos paroles. Faites votre le poème de Kipling et travaillez en âme et en conscience. Vivement l’An III d’IBK!
Chahana Takiou