A quelques jours de la reprise des classes, le ministre de l’Education est à pied d’œuvre. Après moult enquêtes dans les académies, dans les centres d’animation pédagogique (CAP) et auprès de certains acteurs, le ministre entend se débarrasser de certaines mauvaises graines. Surtout qu’il s’est avéré que les femmes sont au centre de nombreux scandales dans les CAP comme au CAP du centre commercial avec Traoré Minata Coulibaly.
Les enquêtes ont prouvé que la plupart des écoles privées appartiennent aux agents des deux Académies de Bamako. Et que cela a pour conséquence, il n’y a pas assez de sanctions sur elles où certains profitent de leur diplôme pour avoir l’agrément de création et d’ouverture d’écoles privées.
A cet effet, pour éviter les sanctions, certains agents des CAP et d’académies reçoivent des pots de vin pendant les contrôles des effectifs des élèves et des enseignants pour qu’ils puissent avoir des élèves lors des orientations.
En outre, en complicité avec certains D-CAP véreux comme Traoré Minata Coulibaly, les contrôles ne se font plus. Ils se font avec de la boisson et du pâté avec des pots de vin. Des pratiques qui continuent à dégrader l’image de l’école malienne. Alors, avec l’annonce de multiples mutations des D-CAP, c’est le remue-ménage total.
Quoi qu’il en soit le ministre Kénékouo dit Barthélémy Togo de l’Education Nationale a conscience de sa mission. Il s’agit de redorer le blason terni de l’administration scolaire afin de relever le niveau des élèves du Mali. La tâche est ardue mais il n’est pas sur un terrain neutre. C’est son domaine, il réussit ou il périt. IBK est clair, il n’y a plus d’état d’âme.
Ousmane Coulibaly