La Maison de la presse a abrité les 3 et 4 Septembre 2015, l’atelier de formation des journalistes sur la Justice Transitionnelle. C’est le Programme Conjoint des Nations Unies d’Appui à la Promotion des Droits de l’Homme au Mali (PDH) qui a organisé cet atelier de deux jours afin d’outiller des hommes de médias de la notion de la justice transitionnelle.
Les journalistes qui ont participé à cet atelier sont venus des organes de presse de Bamako et de l’interieur du Mali.
Deux jours durant des spécialistes de la Justice Transitionnelle tels que, Dr Abraham Bengaly, Me Kalifa Yaro et Mamadou Talata Maiga ont partagé leurs expériences en matière de la Justice Transitionnelle avec acteurs de médias.
Pour camper le décor, le Coordinateur du PDH, Mamadou Diakité a preenté le PDH dans ses composantes. Selon lui, le PDH est programme conçu par le gouvernement malien et le système des Nations Unies pour appuyer les pouvoirs publics et les Organisations de la Société Civile dans leurs efforts de promotion et de protection des droits de l’homme à travers cinq objectifs spécifiques: Promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels; renforcer les capacités de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des organisation de la société de Société Civile; promouvoir le recours au Médiateur de la République; appuyer le mécanisme national des rapports aux organes des traités relatifs aux droits de l’homme et enfin améliorer l’accessibilité de la justice.
Si les deux experts ont expliqué aux journalistes le concept de la Justice transitionnelle, le professionnel de média, Mamadou Talata s’est entretenu avec les journaliste au cours de cette formation sur le rôle que le journaliste doit jouer dans la mise en oeuvre de la justice transitionnelle.
Selon Mr Talata, les médias peuvent inciter à la haine, propager des informations mensongères et servir des stratégies de guerre, mais il peuvent aussi contribuer à reduir les tensions entre les groupes opposés, d’où l’importance de leur implication dans le processus de la justice transitionnelle. Il a ajouté qu’un bon journaliste peut souvent mener à la réduction d’un conflit.
A la fin de ces deux jours de formations, les journalistes formés ont souhaité qu’ils soient impliqués dans le processus de mise en oeuvre de la justice transitionnelle au Mali.
Fsanogo/abamako.com