4 septembre 2013, 4 septembre 2015, il y a deux ans que la Cour Suprême renvoyait le président Ibrabrim Boubacar KEÏTA dit IBK à l’exercice de ses fonctions de premier magistrat du pays. Pour marquer l’anniversaire de cet événement, ses partisans regroupés au sein de la CMP (Convention des partis politiques de la majorité présidentielle) ont organisé, le week-end denier, un grand meeting au CICB. Objectif, mesurer le chemin parcouru de leur porteétendard à Koulouba, depuis son investiture. Des propos des uns et des autres, il ressort qu’avec IBK ; notre pays a enregistré d’énorme progrès dans beaucoup de domaines, malgré le contexte socio-économique et sécuritaire peu favorable L’événement a regroupé samedi des militants des 60 partis signataires de la convention de soutien au président IBK, des fans du Kankélétigui lui-même. A l’entame du meeting, une minute de silence a été observée à la mémoire des camarades militants disparus, mais aussi et surtout pour le repos de l’âme de nombreuse victimes civiles et militaires du conflit du nord et des attentas terroristes dans tout le pays. Ce meeting était animé par le président de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle, Boulkassoum HAÏDARA, non moins 1er vice-président du RPM. Il avait à ses côtés, le Président du RDS (Rassemblement pour le Développement et la Solidarité), le Pr Younouss Hamèye DICKO ; le président du Parti social démocrate africain (PSDA), Ismail SACKO ; le président de l’Union des femmes CMP, Mme Mama SALAMANTA ; la représentante de l’UDD, Mme Niamoye CISSE ; le président du MIRIA, le Pr Mamadou KASSA ; le président de la jeunesse CMP, l’honorable Moussa TIMBINE. Pour le Pr Mamadou KASSA, IBK a supporté toutes les turpitudes qu’on connues dans ce pays, allant des manquements au insultes, aux intrigues, etc. Le Président du RDS, Younouss Hamèye DICKO, avant tout propos, a demandé à la salle un standing ovation pour le Président IBK. ‘’Que de chemin parcouru’’, a-t-il dit, du 4 septembre 2013 au 4septembre 2015. Il a demandé aux Maliens de ne pas oublier le contexte dans lequel le président IBK a pris le pouvoir en 2013 marqué par : l’insécurité, l’indécision, couronné d’une atmosphère délétère. Et de considérer aujourd’hui que nous avons beaucoup d’espoir pour un lendemain meilleur. Selon lui, les Maliens se sont fortement mobilisés pour voter en 2013 pour IBK afin qu’il ramène la paix dans le pays, pour qu’il fasse en sorte que nos populations vivent mieux, et ne meurent plus par des balles perdues, qu’elles ne soient plus à la merci des bandits et autres aventuriers. Aujourd’hui, a-t-il fait savoir, nous avons signé un accord de paix qui constitue la plus grande réussite du président IBK. «La signature de cet accord constitue une victoire pour le Mali, une victoire de l’intelligence sur la barbarie, une victoire de l’avenir de notre peuple contre le hasard et l’insécurité dans lesquels notre peuple vit jusqu’ici », a-t-il martelé. C’est pourquoi pour le Pr DICKO, la bonne mise en oeuvre de cet accord constitue l’avenir de ce pays. «Qui conque ne s’implique pour la bonne mise en oeuvre de cet accord ne défend pas l’intérêt du peuple Malien, n’a pas adhéré à la vision du président IBK pour le Mali », a-t-il soutenu. De passage, M. DICKO a qualifié d’énormes les performances économiques enregistrées par notre pays sous l’égide du président IBK, avec un taux de croissance de 7,2%. Par la même occasion, il a souligné qu’en 1998, alors que l’actuel locateur de Koulouba était à la Primature, le pays avait aussi enregistré un taux de croissance de plus de 6%. Par ailleurs, l’adoption d’un statut de l’opposition sous le mandat du Président IBK est aussi, aux yeux de Hamèye DICKO, une grande révolution de la démocratie malienne. Dans son mot introductif, le président de la CMP, le Dr Boulkassoum HAÏDARA, non moins président du Conseil Economique Social et Culturel du Mali, a souligné que c’est une grande satisfaction, aujourd’hui pour tous ceux qui ont cru aux chances et aux capacités président IBK en 2013, alors candidat à la magistrature suprême du pays. Au nom de la conférence des présidents de la CMP, du Bureau Politique National du RPM, des militants des partis politiques amis, des associations et clubs de soutien, a remercié tous les citoyens anonymes qui ont soutenu notre projet et permis l’élection de notre camarade avec près de 78 %. Retour salutaire de la confiance des bailleurs de fonds Les partis politiques de la CMP, selon Boulkassoum, constatent, avec bonheur, que les partenaires techniques et financiers font confiance à notre pays. Grâce à leur appui, notre pays figure parmi les sept pays d’Afrique subsaharienne qui ont atteint les Objectifs du Millénaire pour le développement, en réduisant de 50 % les personnes menacées de famine, a indiqué M. HAÏDARA. Grâce au courage politique du Président IBK, nous fait comprendre la CMP, notre pays a retrouvé sa crédibilité, au-dedans et au dehors, comme l’illustre l’apurement total de la dette intérieure du pays, depuis le 10 janvier 2015, pour un montant total de 575 milliards de FCFA. Pour preuve, depuis 2014, l’économie se porte mieux avec un taux de croissance de 7,2 % et une inflation de 1,7%. Un accord contre vents et marrées A propos de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le président IBK a cristallisé Contre vents et marrées tous les espoirs en réaffirmant que la paix, la stabilité, l’intégrité territoriale, la cohésion sociale, la forme républicaine et laïque de l’État Malien n’étaient pas négociables, nous a fait constater Boulkassoum HAÏDARA. C’est pourquoi il a tenu à remercier IBK, le gouvernement, les représentants des institutions de la République, les leaders communautaires, les chefs traditionnels et coutumiers, les autorités religieuses, les représentants des organisations de la société civile, des associations de femmes et de jeunes. Les organisations internationales ou régionales, notamment l’ONU, l’UA, l’OCI, l’UE et la CEDEAO ainsi que des pays amis comme l’Algérie, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Nigeria ne sont pas en reste. Urgence de la loi d’orientation et de programm ation militaire A propos de l’outil de défense et de sécurité, Boulkassoum HAÏDARA a mis l’accent sur l’urgence de la loi d’orientation et de programmation militaire avec comme objectifs d’allouer de manière forte, légale et obligée, les fonds prévus aux forces de défense et de sécurité. Il s’agit d’une réforme majeure, a-t-il dit, qui tire sa justification de l’obsolescence et de l’inadaptation des équipements militaires de notre armée et culmine à un coût sacrificiel de 1 230 563 972 349 francs CFA sur une période de cinq ans. Ce montant vise à améliorer la capacité opérationnelle des unités combattantes, à améliorer le soutien logistique, assurer la mobilité opérationnelle, à améliorer le cadre de vie et de travail de nos troupes, à laissé entendre le principal conférencier. Selon lui, rien n’est de trop pour le renforcement de la capacité des FAMA pour la défense de notre souveraineté. Une amélioration sensible des salaires Dans le domaine de l’amélioration du cadre de vie de nos populations le gouvernement, selon Boulkassoum HAÏDARA, a amélioré sensiblement certains indicateurs. Le président Boulkassoum HAÏDARA, nous a fait constater que le Salaire Minimum Inter professionnel Garanti a été porté à 35.000 FCFA en janvier 2015. Il sera de 40.000 FCFA en janvier 2016. Il en est de même pour les traitements indiciaires des fonctionnaires et les salaires de base du personnel de l’Administration relevant du code du travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des collectivités territoriales qui ont été majorés respectivement de 10%, 3% et 7% pour compter du 1er janvier 2015, du 1er janvier 2016 et 1er janvier 2017. Par ailleurs, le taux des allocations familiales est porté à compter du 1er juillet 2015 à 3 500 FCFA par mois et par enfant et 4000 FCFA par mois et par enfant vivant avec un handicap. 1 000 tracteurs subventionnés à 50% pour les producteurs Les orateurs du jour ont rappelé que le président IBK s’est engagé à fournir aux producteurs 1 000 tracteurs subventionnés à 50% pour 10 milliards de FCFA. La poursuite de la subvention des intrants agricoles pour un coût de 35 milliards renforce la transformation qualitative de notre agriculture, aussi au nombre des acquis. De 2014 à 2018, le gouvernement prévoit l’aménagement de 100 049 ha, en maîtrise totale de l’eau et 47 848 ha en maîtrise partielle de l’eau, pour un montant de 322 milliards FCFA, dont 116,5 FCFA sont acquis, depuis janvier 2015. Les bassins du Bani et de Sélingué seront aménagés pour dix milliards de francs CFA ; 24 milliards de FCFA seront investis pour l’amélioration de la productivité et la compétitivité des filières d’élevage. T o u – jours dans le domaine du développement rural, près de 40 milliards ont été destinés à la promotion de la pisciculture, à l’appui aux ménages vulnérables et à l’appui à la filière mangue. Une production minière prospère Dans le domaine de l’exploitation minière, les participants au meeting ont été informés qu’en 2015, le secteur minier a enregistré l’ouverture de 7 mines d’or avec un taux de croissance de 5,8%. Il s’agit de la mine d’or de Kofi avec des réserves estimées à environ 7,7 tonnes, le démarrage de la mine de Yanfolila, avec un niveau initial de 79 000 onces d’or par an, dont la sortie du premier lingot prévue début 2016, etc. L’accès à l’énergie, une priorité du gouvernement Dans le domaine de l’Energie et Le Quotidien des sans voix N°5611 du Lundi 7 Septembre 2015
de l’Eau, le gouvernement a fait de l’accès à l’énergie une priorité. 1500 lampadaires éclairent les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, a indiqué Boulkassoum HAÏ- DARA Ainsi, des centrales photovoltaïques associées au diesel ont été installées à Nara, Diéma et Ansongo. Des résultats significatifs ont été obtenus dans le domaine de l’électrification rurale avec la réalisation de 14 centrales hybrides solaires le diesel, d’une puissance totale de 283 kW. Boulkassoum HAÏDARA a souligné que le Développement des régions du Nord de notre pays est véritablement amorcé avec la construction de la centrale hydroélectrique du barrage de Taoussa pour un investissement de 46 milliards de FCFA. Aussi, en plus de l’énergie conventionnelle, des efforts louables ont été consentis pour l’exploitation de l’énergie solaire pour un coût total de 2,86 millions de dollars. Par ailleurs, M. HAÏADARA a annoncé la réhabilitation de deux barrages hydroélectriques pour 25 milliards. 14 116 emplois du 1er janvier au 31 juillet 2015 S’agissant de l’emploi des jeunes et de la formation professionnelle, il a informé de la création d’emplois, dans le secteur formel, de 14 116 emplois du 1er janvier au 31 juillet 2015. Pour les deux ans d’exercice, 71 652 emplois durables ont été générés par activités économiques sur l’étendue du territoire national ; soit 36%de la promesse du président de la République, nous a fait constater le patron de la CMP. Aussi, environ 5000 jeunes ont été placés dans les structures publiques et privées par l’APEJ en stage de formation professionnelle en vue du renforcement de leur employabilité. On note également, le placement de 5 170 jeunes diplômés en stage de formation professionnelle pour un coût de près de 3 milliards de FCFA, le placement des 1870 demandeurs d’emploi en emploi salarié, dont 347 femmes. App ort de taille de la diaspora malienne L’apport de la diaspora malienne atteint a les 300 milliards de francs /an. Cette contribution témoigne, pour Boulkassoum HAÏDARA ; que notre jeunesse est un atout pour le développement de notre pays. Mais, elle a besoin d’être encadrée. C’est pourquoi le Gouvernement a initié une politique nationale en la matière, pour un budget conséquent de 120 milliards de FCFA. Avant de terminer, Boulkassoum HAÏDARA a souligné que ces quelques indices de développement doivent faire naitre l’espoir que les slogans du président IBK, «pour l’honneur du Mali et le Bonheur des maliens » ne sont pas creux. A ce titre, il se dit persuadé que IBK et son gouvernement, avec l’appui du Peuple, relèveront les défis du développement et de l’émergence d’un Mali uni réconcilié avec luimême et sécurisé.
Par Abdoulaye OUATTARA