Le Samedi, 05 septembre 2015, à la Maison de la Femme, un atelier a regroupé les organisations de la société civile pour évaluer l’état de la mise en œuvre des recommandations issues du processus de l’examen Périodique Universel du Mali, session 2013. Cet atelier organisé par la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMDDH), en collaboration avec Freedom House, est financé par l’USAID.
Selon le président de la COMDDH, Mahamar Maïga, le Mali a été examiné respectivement en 2008 et en 2013 par rapport aux droits humains. Au cours de l’examen de 2013, 112 recommandations ont été adressées et acceptées par le gouvernement malien sur 125 recommandations au total. Il a indiqué que l’absence d’informations crédibles, a rendu difficile la production du rapport de la société lui permettant de participer efficacement aux processus de discussion sur le rapport officiel de l’Etat de mise en œuvre des recommandations. Selon lui, pour minimiser ces difficultés et réaliser un suivi efficace de la mise en œuvre de ces recommandations de l’EPU, le consortium Freedom House et ABAROLI a bénéficié d’un financement de l’Agence de Développement des Etats-Unis (USAID). Lors de cette rencontre des organisations de la société civile, il a invité les différents acteurs à : s’approprier des recommandations acceptées par le Mali lors de la session 2013, à identifier l’état de la mise en œuvres de ces recommandations ; de préciser le détail des mesures prises par l’Etat pour satisfaire les recommandations ; de repérer les contraintes et formuler des suggestions pour impulser l’état de la mise en œuvre des dites recommandations.
Le président de la COMADDH dira que 07 produits sont déjà disponibles dont le site web, des animations sont faites à travers une dizaine de radios et un rapport alternatif de la société civile est produit. Pour le représentant de Freedom House, Adama Dembélé, ce rapport de mi-parcours sera un outil de sensibilisation de la population malienne et de plaidoyer auprès du gouvernement pour le respect de ses engagements internationaux. Il a remercié le gouvernement américain, à travers l’USAID, pour son soutien à la démocratie et à l’émergence de l’état de Droit au Mali, gage d’une paix durable, mais aussi les organisations de la société civile maliennes pour leur engagement en faveur de la promotion et la protection des droits humains au Mali.
Fakara Faïnké