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© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de motos au gouvernement du Mali Bamako, le 15 avril 2015 au ministère de l`Administration Territoriale et de la Décentralisation. Le ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA a réceptionné un lot de 565 motos offerts par le PNUD dans le cadre des opérations d`achèvement et de pérennisation du RAVEC. |
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, aime vraiment à se venger de ses adversaires politiques. Récemment, lors d’une rencontre sur la décentralisation, il a déclaré que désormais il ne sera plus toléré que les maires et chefs de village résident à Bamako, fuyant la misère de leurs contrées d’origine.
Si le ton était musclé, l’allure paternaliste a exacerbé certains maires et chefs de village. Il n’en fallait pas plus pour que certains décèlent dans cette démarche la volonté du ministre de régler ses comptes personnels. Son bras de fer dans sa ville d’origine de Gao revient dans les débats et montre la portée de l’acte.
En réalité, le ministre AIM n’a jamais digéré la scène de pugilat qui l’avait opposé au maire Sadou Harouna Diallo qu’il a suspendu de ses fonctions. En décidant de confiner les maires et chefs de village dans leurs localités, le ministre nous replonge au temps de Baba Commandant, dont la parole était d’Evangile pour ses administrés. L’on se demande réellement sur quoi se fonde la décision du bouillant ministre de sanctionner les maires et chefs de village.
DAK
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