Les tonneaux vides feraient –ils plus de bruits que les tonneaux pleins, l’attitude politique des béliers de Bolibana, corrobore la thèse.
Effacé de l’échiquier politique du fait de son quasi faiblesse parlementaire, donc totalement aphone, le Parena, de la voix de ses vieux dinosaures, fait du semblant, cherchant sans doute à faire passer sous silence, les malaises que traverse l’ enclos. C’est son bon droit et la réalité de son existence en tant que parti politique, intervenant et très bruyamment d’ailleurs sur tout ce qui se passe dans le pays et en toile de fond, son profond désaccord sur la gestion du dossier du nord. ce qui n’est d’ailleurs pas nouveau. Ce parti baigne dans un profond malaise à l’interne.
Son comité directeur qui n’est certainement plus légal du fait de la fin de son mandat depuis des lustres, peine à convoquer de nouvelles assises, agissant au nom de camarades totalement désabusés, lesquels le contestant sa légitimité. Du coup, la ritournelle de la convocation d’un nouveau congrès pour renouveler les instances et pourquoi ne pas assurer la promotion de jeunes brebis, se pose avec acuité. Les mêmes têtes, depuis plus d’une dizaine d’année, régentent la vie du parti, au point que de nombreux observateurs y voient un cercle concentrique de vieux dinosaures absolument réfractaire à la montée de la jeunesse du parti, si cette jeunesse existe encore. Mais, au lieu de se mettre en bon ordre de bataille en se restructurant politiquement à l’interne avant de donner des assauts, le Parena des vieux dignitaires, s’agite et sort au vitriol contre tout ce que fait ou dit le président IBK. Et
pourtant, à Bolibana, rien ne va politiquement parce que, les nouvelles qui nous parviennent ne sont pas bonnes.
A suivre
Sory de Motti