La célébration de la journée internationale de l’alphabétisation, l’insécurité qui sévit au nord mali et la politique sont les faits qui tiennent en haleine les journaux maliens de ce mercredi.
« Alphabétisation : un facteur essentiel dans la gestion de sortie crise », titre à sa une l'Essor, qui revient dans sa parution du jour sur la célébration hier mardi de la journée internationale de l'alphabétisation.
Selon l'Essor « l'alphabétisation met à la disposition des populations dans les langues que celles-ci maitrisent, les outils leur permettant de transformer qualitativement leurs conditions de vie ».
L'indicateur du Renouveau s'intéresse pour sa part à la situation sécuritaire qui prévaut au nord du pays. « Insécurité à Tombouctou : Le calvaire continue pour les populations », barre à sa une ce journal.
Selon l'Indicateur du Renouveau « les attaques se multiplient dans la région de Tombouctou. Plusieurs scènes de pillages et d'assassinats ont été enregistrés ces derniers mots dans le cercle de Goundam et dans la commune de Alafia.
Cette recrudescence de violences constitue pour les autorités locales un impact négatif sur la relance économique dans la région. Le village de Tindandane situé à 30 km de la ville de Tombouctou a été attaqué par des hommes armés.
Selon le conseil régional les populations ne peuvent plus vaquer à leurs occupations ».
Le quotidien l'Indépendant donne quant à lui la parole au chef de file de l'opposition Soumaila Cissé.
« Le bateau Mali tangue dangereusement et le pilote navigue à vue sans main ferme au gouvernail », titre cette publication qui reprend ainsi les propos du président de l'URD, qui dresse un tableau sombre des années du régime IBK.
Selon Soumaila Cissé « c'est en 2014 que nous avons connu un déferlement de scandales aussi révoltants les uns que les autres : l'achat de l'avion présidentiel à prix multiple, les marchés surfacturés du ministère de la Défense (à titre d'exemple une paire de chaussures facturée à 30 000 FCFA), les garanties inappropriées accordées par le ministère des Finances, les marchés de gré à gré exorbitants, les engrais “frelatés”, hors normes ou “dangereux” pour la santé ». en conclusion pour le député de Niafounké cité par l'Indépendant « l'année 2014 a été en réalité plutôt l'année de l'impunité ».
HF/of/APA