De passage chez lui à Tunis, où il participait, les 8 et 9 septembre, à un séminaire consacré au Maghreb et au Sahel, Mongi Hamdi, le chef de la mission des Nations unies au Mali, s’est confié à nos confrères de Jeune Afrique sur les récents combats d’Anefis et a surtout dénoncé la présence des narcotrafiquants autant dans les « groupes rebelles armés » qu’au sein « Gatia »
Le chef de la mission des Nations unies au Mali, s’est confié à nos confrères de Jeune Afrique sur les récents combats d’Anefis et a surtout dénoncé la présence des narcotrafiquants autant dans les « groupes rebelles armés » qu’au sein « Gatia » Pour Mongi Hamdi, « il y a énormément de forces négatives dans le nord : des terroristes, des criminels, des narcotrafiquants. Ceux-là ne s’intéressent pas à la paix. Ils ne veulent pas de la paix. Même au sein des groupes rebelles armés, certains éléments s’intéressent plus à sécuriser les routes de la drogue. Ils ont pris en otage le processus ». Il précise que « oui, il y a des liens entre quelques éléments – je dis bien quelques uns, pas tous – du Gatia et des rebelles et les trafiquants. Leur but est de s’assurer le contrôle des routes. Ménaka, Ansongo, Tabankort : tous ces combats avaient les mêmes raisons ». Il a confié cette interview en marge d’ consacré au Maghreb et au Sahel organisé les 8 et 9 septembre chez lui à Tunis.
Nabi