Après une année 2014 couronnée par des résultats très satisfaisants, le Directeur Général de l’APEJ, Amadou Cissé et son équipe entendent relever deux défis majeurs pour l’année 2015-2016. Il s’agit de la bancarisation des paiements ainsi que la prise en charge médicale de ses stagiaires par l’INPS.
Les deux défis que veut relever le DG Amadou Cissé
Amadou Cissé, DG APEJ
L’atteinte de ces deux objectifs majeurs, à savoir la bancarisation des paiements et la prise en charge médicale des stagiaires de l’APEJ au niveau de l’INPS par le DG Amadou Cissé et sa vaillante équipe donnera sans doute un souffle nouveau au volontariat qui est un programme de plus en plus bénéfique pour les jeunes. Ceci à travers des stages de perfectionnement, les financements des projets ou l’aide dans l’entrepreneuriat jeune.
En ce qui concerne la bancarisation des payements, pour ceux qui connaissent les différentes tracasseries par lesquelles ces jeunes volontaires passent très souvent pour avoir droit à leurs sous, elle constituera un ouf de soulagement pour ceux-ci.
A en croire certains volontaires, avant de renter dans leurs droits, certains régisseurs de départements leur font subir toutes sortes d’humiliation. Et la bancarisation des payements constituera un moyen d’en finir avec cette situation.
S’agissant de la prise en charge médicale de ces volontaires par l’INPS, c’est aussi un autre grand service que l’APEJ rendra à ces jeunes volontaires vu les sommes minimes qu’on leur donne comme allocations mensuelles. Surtout pour les détenteurs de Cap ou de BT qui touchent entre 20.000 à 30 000 FCFA. Tandis que les détenteurs de Maitrise et Doctorat touchent entre 40.000 et 50.000 FCFA comme allocation mensuelle.
Au regard de cette triste réalité, songer à leur prise en charge médicale par l’INPS sera très bénéfique pour eux.
C’est ce qui a poussé l’actuel Directeur Général de l’APEJ, Amadou Cissé et son équipe à réfléchir à la question. Un objectif dont l’atteinte ne sera pas une surprise au regard des résultats satisfaisants qu’ils ont engrangés en 2014, parmi lesquels, un investissement de plus de Cinq (5) milliards de Francs CFA dans les activités HIMO ayant permis d’enregistrer les résultats suivants : 58 km de pistes rurales réhabilitées suivant la technique HIMO (Haute Intensité de Main d’Œuvre) à Sikasso, Ségou et Mopti, la réalisation de 2 ha de périmètres maraichers aménagés à N’gara et Tchikitiona (Ségou) , de 10 ha de mare à Bla dans la Région de Ségou et Kaouka (Kayes), de 538,6 ha de périmètre rizicole et 5 km de canal principal en Zone Office du Niger (Ké Macina et Siengo), de 375 ha de forêts classées aménagées à Dioforongo et à Tienfala, de 4,25 km de rues et 8 350 m² de marchés aménagés en pavé de roche à Bamako, Ségou, Mopti, Bandiagara, Nioro du Sahel et Kati. S’y ajoutent 241 PME, BET et ONG formés sur les techniques HIMO, 2 840 jeunes formés sur les techniques HIMO, 246 jeunes installés sur des terres aménagées en partenariat avec l’Office du Niger, 100 jeunes installés sur des terres aménagées en partenariat avec l’Office Riz Ségou, 120 femmes installées sur les périmètres maraichers, 300 000 journées de travail créées soit 1 225 emplois annuels permanents qui ont permis de distribuer près de 2 milliards 500 millions FCFA au niveau local. Le suivi des stagiaires est également une des priorités du DG Amadou Cissé et son équipe. C’est ce qui a d’ailleurs permis à l’APEJ de retirer du programme de volontariat 2014, 28 stagiaires en situation d’abandon de postes non justifié.
Modibo Dolo