Nous avons souvent traité les thèmes liés aux graves problèmes de cohabitation inter peuples au Mali. Le nord du Mali et les prises d’armes au nom de certaines ethnies ont été largement en tête d’affiche depuis 2012. Depuis 2012? il se passe des exactions dans la région géographique nommée Macina. Le Macina dont il est question aujourd’hui couvre plusieurs petites zones dans plusieurs pays sahéliens et même côtiers. Le point commun entre ces zones qui forment le Macina revendiqué par Amadou Koufa est l’identité peuhl remis sur la table.
De très vives tensions sont légion dans cette zone avec son lot de violences meurtrières qui rappellent celle du MNLA. Cela est suffisant pour faire le parallèle et se demander si un projet politique existe derrière ces intimidations et ces démonstrations de force telle que la prise d’otage d’un hôtel de Sevaré. Le front de libération du Macina est un nom de code. Existe-il une raison politique avec une inteligencia pour mener des négociations ? Y – a-t-il adhésion des populations peuhl qui sont loin d’être une homogénéité ? Quelle similitude peut-il y avoir avec le MNLA ?
Pour trouver des pistes de réponses à toutes ces questions soulevées par la soudaine médiatisation du front de libération du Macina, nous avons fait appel au Docteur Dougoukolo Konaré qui est à la tête d’un observatoire des droits des peuples nomades. Il s’agit du KISAL, association membre du réseau Tibital Pulaaku international.