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Terrorisme: réinstauration du visa entre le Mali et le Cameroun
Publié le samedi 12 septembre 2015  |  Info Matin
Armée
© aBamako.com par A.S
Armée : Décoration de militaires étrangers
Bamako, le Ministre de la défense Tieman Hubert Coulibaly a décoré 21 militaires étrangers




Le 20 Janvier est une occasion de commémoration et de communion avec notre vaillante armée. Ce mardi, c’est un Chef suprême des armées, atteint par des attaques traîtresses contre les garnisons de Nampala et Ténenkou qui ont coûté la vie à trois de ses hommes, le 5 janvier 2015, mais, heureux et motivé par la réaction et la cinglante réplique des Famas, qui a pris l’engagement devant la Nation et les troupes après le cérémonial, au monument des Martyrs, de la place d’armes du Camp Soudjata de Kati, qui a décidé d’engager plus fort et plus rapidement la réforme de notre outil de défense.
Parce ce que ses engagements présidentiels l’obligent, parce que notre armée nationale, pour relever le défi de sa renaissance et faire face à sa mission de défense du territoire et de protection des populations et des intérêts nationaux a besoin de se redresser, de se relever, d’être équipée, réarmée moralement et physiquement et d’être dans des conditions opérationnelles et de dignité, le Président IBK réaffirme sa promesse de faire voter et de mettre en œuvre la loi d’orientation et de programmation militaire.
« Si elle est adoptée, dit-il, ce 20 janvier, elle permettra chaque année d’allouer, de manière forte, de manière légale, de manière obligée, les fonds prévus aux forces armées et de sécurité en terme d’équipements, en terme de formation, en terme de conditions de vie…»
C’est un Chef suprême des armées déterminé qui s’engage, à nouveau ce 20 janvier, à Kati conformément à ses promesses : « Nous ferons tout pour que l’armée malienne ait ce à quoi elle a droit, ce qui lui est nécessaire pour défendre la patrie…
Ce sont des hommes qui meurent pour la patrie, en contrepartie, le pays doit penser à leur confort. J’équiperai l’armée malienne quoiqu’on me dise, quoiqu’on me fasse, je le ferai. J’ai été élu pour ça.
Ce qui a été fait avec les équipements militaires, aujourd’hui sur le terrain, on le voit. Chaque homme a reçu un bardage composé des éléments que les militaires maliens n’avaient pas l’habitude d’avoir. C’est cela qui est important pour moi. Ne pas comprendre cela, c’est desservir la patrie. Je ne la desservirai jamais. Je n’écouterai que mon devoir et ferais ce que je dois faire pour le service le Mali quoiqu’on fasse quoiqu’on dise. Personne ne pourra m’arrêter ou m’incliner à baisser les bras par rapport à ça»,
Pour l’homme du devoir exclusivement dédié au Mali, l’essentiel consiste à refonder notre système de défense parce qu’homme d’État il sait plus que quiconque que : « un État ne vaut que par son armée, qu’un chef d’État n’est fort que par son armée. Un Chef d’État n’est présent dans le monde que par son armée. C’est l’armée qui est son outil de décision politique. S’il n’a pas une armée à hauteur de souhait, le pays n’a pas un outil de décision politique à la hauteur ».
LA DÉCISION
Pour le président IBK, la gouvernance n’est ni promesse ni projet, mais décision et action. Aussi, liant la parole à l’acte, le gouvernement, conformément au programme présidentiel, a adopté mercredi 28 janvier 2015, le projet de loi d’orientation et de programmation militaire pour les années 2015-2019.
Pour parer à toutes les menaces susceptibles de porter atteinte à la vie de la Nation, tout État se doit de disposer d’une force capable de défendre sa population et son territoire avec une stratégie de sécurité nationale définissant la doctrine d’emploi des forces et prenant en compte, entre autres, les impératifs de défense, de sécurité intérieure, de sécurité extérieure et de politique étrangère.
Pour le gouvernement, la loi d’orientation et de programmation qui s’inscrit dans cette perspective, et conformément au programme présidentiel fixera les orientations de la défense de notre pays pour les cinq prochaines années. Elle contribuera à préparer nos forces de défense nationale à faire face à des crises majeures et aux nouvelles formes d’insécurité et à leur permettre de relever les nombreux défis auxquels fait face notre outil de défense.
Son coût est évalué à mille deux cent trente milliards cinq cent soixante-trois millions neuf cent soixante-douze mille trois cent quarante-neuf (1.230.563.972.349) francs CFA sur une période de cinq (05) ans à raison de :
– 427 598 785 583 francs CFA pour les investissements ;
– 442 577 348 718 francs CFA pour le fonctionnement ;
– 360 387 838 048 francs CFA pour le personnel.
L’effort financier sollicité pour doter notre État d’un appareil de défense nationale vise à atteindre ses objectifs qui s’articulent autour de trois principaux axes:
– l’amélioration de la capacité opérationnelle des unités combattantes ;
– l’amélioration du soutien logistique et l’appui à la mobilité au profit des unités opérationnelles ;
– l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel et du commandement.
L’AMBITION : 1 230 MILLIARDS FCFA EN 5 ANS
Déposé par le gouvernement sur la table du bureau de la représentation parlementaire, le projet (dépôt N° 15-01/5L) portant loi d’orientation et de programmation militaire a été adopté, le vendredi 20 février 2015, par l’Assemblée nationale à l’unanimité des députés présents, toutes tendances confondues. La loi adoptée prévoit, pour la période 2015 à 2019, un immense investissement pour l’armée malienne de 1.230.563.972.349 francs CFA (mille deux cent trente milliards cinq cent soixante-trois millions neuf cent soixante-douze mille trois cent quarante-neuf).
Dans les débats, les élus de la Nation ont justifié leur vote par les conséquences et les défis qui se rattachent à la faible présence de l’État dans les trois régions du nord du pays qui a révélé des dysfonctionnements de l’outil de défense. Pour les députés, l’effectif de nos Forces armées est insuffisant pour couvrir les besoins du pays et assurer toutes les missions, notamment celles relatives à la Défense nationale avant de faire le constat que notre armée est dans un état de sous équipement aigu.
Jusqu’à l’élection du président IBK à la magistrature suprême, notre pays consacre actuellement 12% de son budget à la défense nationale. Or, estime la Chambre, pour parer aux menaces susceptibles de porter atteinte à la vie de la Nation, tout Etat se doit de disposer d’une force capable de défendre sa population et son territoire avec une stratégie de sécurité nationale définissant la doctrine d’emploi des forces et prenant en compte les impératifs de défense, de sécurité intérieure et extérieure, mais aussi de politique étrangère. Aussi, cette loi d’orientation et de programmation militaire consacre-t-elle la volonté du président IBK de doter le pays d’un outil de défense capable de préserver ses intérêts fondamentaux.
Elle vise entre autres objectifs :
– amorcer une réforme profonde des armées, cohérente avec l’évolution de l’environnement aussi bien national qu’international, et qui se traduit en particulier par des contrats opérationnels;
– doter les forces armées et de sécurité en ressources humaines en nombre et en qualité;
– accorder une attention particulière à l’accompagnement des restructurations qui seront mises en œuvre.
POLITIQUE DE DÉFENSE
La politique de défense et de sécurité nationale donne le cadre d’ensemble à la défense nationale et définit les objectifs spécifiques. Elle se décline en un Concept d’Emploi des Forces (C.E.F) et une Loi d’Orientation et de Programmation militaire (L.O.P.M).
Le but étant de se doter, à l’horizon 2019, d’une organisation et d’un plan d’équipements, de disposer d’un outil de défense adapté aux besoins de sécurité, et capable en toutes circonstances de défendre l’intégrité du territoire national tout en contribuant à la consolidation de la démocratie.
Sur un besoin réel en ressources humaines estimé à près de 20.000 hommes, il est prévu de recruter environ 10.000 hommes sur les cinq ans. Le montant total pour ce recrutement s’élève à la somme de 42.981.240.066 francs CFA (PGA, revalorisation indiciaire accordée par le gouvernement, etc.)
C’est ainsi que la loi d’orientation et de programmation fixe les orientations de la défense de notre pays pour les cinq prochaines années.
Il contribue à l’amélioration de la capacité opérationnelle des unités combattantes, du soutien logistique, de la mobilité des unités opérationnelles, du cadre de vie et de travail du personnel ainsi que du commandement.
Elle a l’ambition, conformément au projet présidentiel, de relever les défis auxquels notre outil de défense est aujourd’hui confronté, notamment sa mise en condition pour faire face aux crises majeures et aux nouvelles formes d’insécurité, mais aussi l’amélioration des conditions de rémunération, de travail, de vie des forces de défense avec les exigences du métier des armes et de leurs responsabilités.
LA PROGRAMMATION MILITAIRE 2015-2019
La loi d’orientation et de programmation militaire permettra à nos forces armées et de sécurité de :
– faire face à un conflit majeur sur le territoire national avec une structure de commandement interarmées capable de coordonner l’atteinte de l’objectif militaire fixé ;
– contribuer à la protection de la population ;
– contribuer aux opérations de soutien de la paix, à hauteur d’un bataillon de 850 Hommes.
La LOPM sera un contrat opérationnel avec des axes d’efforts surs :
a) L’amélioration de la capacité opérationnelle des unités combattantes
– l’acquisition d’aéronefs et de matériels de soutien technique de l’armée de l’air pour un montant d’environ 200 milliards FCFA ;
– l’acquisition de véhicules de combat et de transport de troupes modernes pour un montant d’environ 100 milliards FCFA ;
– la réalisation de matériels spécifiques pour les forces de sécurité, notamment pour la garde nationale et la gendarmerie nationale pour un montant d’environ 70 milliards FCFA ;
– la réalisation de matériels spécifiques pour le renseignement et les transmissions pour un montant d’environ 20 milliards FCFA.
b) Le Soutien logistique et l’appui à la mobilité et contre-mobilité
– l’amélioration du soutien, de l’appui à la mobilité et contre-mobilité au profit des unités opérationnelles pour un montant d’environ 100 milliards FCFA.
c) L’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel ainsi que du commandement
Cet aspect comprend la condition militaire, le recrutement, la revalorisation indiciaire, l’indemnité compensatrice de logement, le salaire du personnel existant, le fonctionnement ordinaire et l’opération MALIBA pour un montant d’environ 20 milliards FCFA.
LE FINANCEMENT
Sa mise en œuvre nécessitera un financement budgétaire de mille deux cent trente milliards cinq cent soixante-trois millions neuf cent soixante-douze mille trois cent quarante-neuf (1.230.563.972.349) francs CFA sur une période de cinq (05) ans répartis comme suit :
– 427.598.785.583 francs CFA pour les investissements ;
-442.577.348.718 francs CFA pour le fonctionnement ;
– 360.387.838.048 francs CFA pour le personnel.
Le coût de la réforme des forces armées et de sécurité tel que fixé par la loi d’orientation et de programmation militaire est évalué à 1.230.563.972.347 francs CFA répartis comme suit :
– Budget MDAC :715.871927.499 FCFA
– Effort financier lié à la réforme. : 514.692.044.848 FCFA
Dans le cadre de la programmation de l’investissement total lié à la réforme, les objectifs ont été regroupés en trois (3) axes d’efforts, six (6) priorités conformément aux principes ci-après:
– le réalisme dans les choix des moyens utilisés;
– la cohérence des moyens prioritairement retenus;
– la soutenabilité du coût de la réforme par le budget national (pour cet élément, l’équipe de la LOPM a bénéficié de l’assistance du ministère des finances représenté par le directeur national du Budget).
Les 1.230.563.972.347 francs CFA sont répartis comme suit :
– Les investissements : 427.598.785.582 francs CFA, soit 34,75%,
– le fonctionnement 442.577.348.718 francs CFA, soit 35,97%
– et le personnel 360.387.838.047 francs CFA, soit 29,29% du budget.
L’effort financier pour la mise en œuvre de loi d’orientation et programmation militaire est estimé
-en 2015 à 104.098.958.122 FCFA
-en 2016 à 109.489.958.134 FCFA
-en 2017 à 97.282.269.381 FCFA
-en 2018 à 110.921.994.129 FCFA
-en 2019 à 92.898.865.082 FCFA
Les ressources à mobiliser pour la mise en œuvre de cette loi d’orientation et de programmation militaire sont inscrites dans le taux exigé par la Banque mondiale qui est de 25% du budget national. Autrement dit, pour les institutions financières, les investissements et les dépenses militaires ne peuvent et ne doivent en aucun cas dépasser les 25% du budget national.
Aussi, on comprend aisément que le financement de cette réforme ait été arrêté à 21% de notre budget.
Un financement qui doit être recherché exclusivement au niveau interne, notamment sur les recettes fiscales parce qu’il est exclu de creuser davantage le déficit budgétaire pour financer la réforme et l’équipement de notre armée. Exigences des bailleurs obligent !
CADRE DE LA RÉFORME
Nos Forces de Défense et de Sécurité en l’état actuel ne sont pas en mesure de faire face aux menaces actuelles. Il est donc urgent de les renforcer en moyens adéquats (ressources humaines, et matériels appropriés).
A) L’ÉTAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES
L’État-Major général des Armées a pour mission, la conception de la stratégie générale, les planifications interarmées et l’emploi des forces.
Les efforts porteront sur les aspects fédérateurs interarmées et interarmes dans les domaines :
– du commandement ;
– du soutien ;
– de la formation du personnel ;
– de l’organisation des forces.
Les synergies entre les armées et services seront constamment recherchées et évaluées lors de manœuvres et d’exercices de validation.
B) L’ARMEE DE TERRE
Elle constitue l’ossature des Forces Armées. En effet, elle représente la part la plus significative en effectif de l’ensemble des Forces de Défense. Elle est au cœur de l’organisation militaire. Cependant, son effectif actuel doit être appréhendé avec prudence, car le personnel réellement opérationnel est bien moindre que le total théorique. En effet, ce dernier ne rend pas compte exactement des départs naturels, des désertions, du personnel inapte médicalement à un déploiement opérationnel, du personnel encore en formation initiale ou complémentaire, et des nombreux détachés dans les états-majors et services interarmées. À l’horizon 2019, l’Armée de Terre s’oriente vers un plus grand maillage du territoire et une importante consolidation des unités existantes.
C) L’ARMEE DE L’AIR
Créée en 1976, l’Armée de l’Air a pour mission de:
– préserver l’intégrité de l’espace aérien national;
– participer à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse;
– participer à l’effort de développement économique et social du pays;
– participer aux missions d’appui au profit des forces terrestres et d’attaque en profondeur.
En vue de se donner les moyens d’atteindre ces objectifs à l’horizon 2019, l’Armée de l’Air oriente ses efforts vers une réorganisation de sa structure et un rééquipement significatif, en cohérence avec les autres composantes des Forces armées et de Sécurité.
La plupart des aéronefs en service sont obsolètes. Elle ne dispose au quotidien que de capacités d’observation légère et de liaison. Ses moyens de détection et de surveillance, d’appui au sol, de transport et de soutien, sont largement insuffisants.
Les matériels à acquérir, au titre de la reforme, surtout en terme d’aviation de transport et de combat, constitueront un minimum pour garantir le contrat opérationnel assigné à l’Armée de l’Air sur la période des cinq années à venir.
D)LA GARDE NATIONALE
La Garde nationale est la force la plus décentralisée au service de l’administration qui, en plus de sa participation à la défense opérationnelle du territoire aux côtés des forces terrestres, joue un rôle capital dans la sécurisation des frontières, à travers la gestion de trente et un (31) postes frontaliers.
Elle assure la sécurisation des édifices publics et son maillage territorial fait d’elle une force de renseignement au contact direct des populations les plus reculées.
Elle a bénéficié de réalisations malheureusement toutes implantées dans le septentrion. Ses casernes existantes souffrent de l’absence de clôture. Les rares locaux existants sont tous de la période coloniale. Ils sont obsolètes et en état de délabrement.
Son effectif est insuffisant pour couvrir les besoins et assurer ses missions de défense. Très peu équipée, l’essentiel du disponible provient du Ministère de la Sécurité et de la Protection civile. L’effort à consentir va porter principalement sur la création des centres d’instruction.
E)LA DIRECTION DE LA GENDARMERIE NATIONALE
La Gendarmerie est une force instituée pour veiller à la sûreté publique de l’État et assurer le maintien de l’ordre ainsi que l’exécution des lois. Elle fait aussi office de police judiciaire, administrative et militaire. L’effectif représente environ un ratio d’un (1) gendarme pour 3.165 habitants, ce qui est nettement en deçà de la norme internationale. De plus, la plupart des unités de la gendarmerie sont sous-équipées et leur répartition géographique ne permet pas un maillage suffisamment complet du territoire ; ce qui rend les conditions de travail particulièrement difficiles.
Elle espère l’augmentation de ses effectifs d’au moins 30%, la construction et la rénovation des unités opérationnelles ainsi que la construction d’une Direction générale de la gendarmerie.
F)LA DIRECTION DU SERVICE SOCIAL DES ARMEES
Le Service social des Armées est une création récente chargée d’élaborer la politique sociale des Forces armées dans le but de promouvoir le bien-être du militaire et de sa famille. De façon particulière, il est chargé de mener des activités sociales, socioculturelles et médico-sociales au profit des militaires et de leurs familles. Le service social ne dispose d’aucune infrastructure propre à elle. Dans le cadre de cette loi, elle aura :
– 8 Directions régionales d’Action Sociale ;
– 7 Délégations d’Action sociale au niveau des États-majors et Directions de Service ;
– 7 Antennes d’Action sociale.
G)LA DIRECTION DU GENIE MILITAIRE
Le Génie militaire a pour mission spécifique l’appui à la mobilité et à la contre-mobilité au profit des unités engagées au combat, mais aussi la réalisation, le suivi et l’entretien du domaine et des infrastructures militaires. Le Génie appuie de façon spécifique le déploiement des forces, la participation aux opérations de paix et contribue à l’effort de construction nationale. Cependant, ses équipements sont pour la plupart vétustes. Cette grande direction de nos armées ambitionne de réaliser un centre de formation et d’entraînement nautique à Bafo.
H) LA DIRECTION DES TRANSMISSIONS ET DES TELECOMMUNICATIONS DES ARMEES :
Elle assure la couverture sécurisée des Forces armées, en matière de transmissions et de télécommunications puis contribue à la mise en œuvre de la guerre électronique ainsi que de la couverture en source d’énergie de certains besoins de nos unités. La DTTA attend de la LOPM, une meilleure couverture du territoire et l’acquisition de nouveaux matériels.
I)LA DIRECTION DU MATERIEL, DES HYDROCARBURES ET DU TRANSPORT DES ARMEES
La DMHTA assure la gestion des stocks de réserve de l’armée en équipements, carburant et munitions. Elle assure aussi le transit des matériels à partir des ports de la sous-région et disposera de plusieurs Directions régionales à l’horizon 2019, pour aller au plus près des troupes engagées.
J)LA DIRECTION CENTRALE DES SERVICES DE SANTE DES ARMEES
La DCSSA a pour mission d’assurer le soutien sanitaire des Forces armées et de participer à l’effort de développement du pays en matière de santé. Elle assure entre autres la médecine curative, préventive, l’hygiène, la médecine du travail en milieu militaire, la médecine d’expertise à l’égard du personnel militaire, l’administration, l’organisation et la logistique liées à la préservation et à la restauration des effectifs, le ramassage, le triage, la mise en conditions d’évacuation, l’évacuation et le traitement militaire…
Le niveau de formation est insuffisant et il est nécessaire de conduire un effort particulier sur la formation ainsi que le recyclage. Les équipements sont rudimentaires et vétustes. Elle ambitionne de se doter d’un Hôpital Militaire et de ressources humaines nouvelles hautement qualifiées et en nombre suffisant.
K)LA DIRECTION DU COMMISSARIAT DES ARMEES
Elle a pour mission de pourvoir aux besoins des Armées en alimentation, habillement, campement, ameublement et matériels de subsistance.
Elle entend améliorer :
– le « soutien vie » des hommes ;
– l’accroissement des capacités logistiques ;
– la valorisation des études et de la recherche en matière d’alimentation ;
-la qualification et la spécialisation du personnel de soutien dans les domaines de l’administration.
L)LA DIRECTION DE LA JUSTICE MILITAIRE
La justice militaire a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de justice militaire et de veiller à la mise en œuvre de ladite politique. Elle est une institution pénale spécialisée, compétente pour connaître les infractions spécifiquement militaires ou des infractions de droit commun commises par les militaires ainsi que leurs complices. L’effectif en personnels magistrats, greffiers et secrétaires de greffe est très insuffisant, d’une part pour couvrir les besoins des tribunaux militaires auprès des cours d’appel de Bamako, Mopti et Kayes, et d’autre part, pour respecter l’adéquation des grades envers les prévenus ou les accusés avec la constitution de la formation de jugement (cf. Articles 2 et 9 du code de justice militaire).
Il y a un manque de locaux pour le tribunal auprès des cours d’appel de Mopti et de Kayes.
Pour les équipements, le manque concerne les effets d’habillement pour les personnels magistrats, greffiers et secrétaires de greffe ; les véhicules de liaison et ceux de transport des détenus et la direction de la justice militaire.
La LOPM lui permettra d’acquérir des infrastructures pour abriter les trois tribunaux militaires de Bamako, Kayes et Mopti ainsi que d’une cour d’appel militaire à Bamako.
M)LA DIRECTION DES ÉCOLES MILITAIRES
Elle a pour mission de mettre en œuvre la politique de formation au sein des Forces armées. Elle est chargée de :
– coordonner les activités des écoles de formation militaires ;
– évaluer les formations dans les écoles militaires ;
– concevoir et procéder à l’harmonisation des documents relatifs à l’instruction militaire ;
– organiser les concours d’entrée dans les écoles et centres de formation militaire relevant de sa compétence ;
– aider à la sélection pour l’entrée dans les écoles de formation militaire à l’étranger ;
– assurer sur demande, la formation militaire des services et organismes paramilitaires.
Cependant, le personnel d’encadrement et de soutien, les instructeurs détachés au niveau des écoles sont en deçà du minimum exigé pour la conduite des formations. De plus, les structures des écoles n’arrivent pas à remplir le tableau d’effectifs au tiers et aucune d’elles ne dispose de commandant en second. Les élèves ne sont pas instruits sur les nouvelles armes en cours de dotation dans les unités par faute de disponibilité et les salles pédagogiques, tactiques et techniques sont en nombre insuffisant par rapport à l’effectif.
N)LES ATELIERS MILITAIRES CENTRAUX DE MARKALA (AMC)
Les AMC sont une unité industrielle armée avec du personnel civil et militaire, ayant pour mission :
– les travaux d’ingénierie ;
– la réparation mécanique ;
– la recherche industrielle.
Ils ont pour mission particulière, la production de biens d’équipements d’utilité publique, économique et privée au-delà des Forces armées.
Les deux tiers des équipements et des infrastructures datent de la période coloniale et l’autre tiers a été réalisé par un projet d’origine russe de 1976 à 1986.
Ses effectifs civils sont vieillissants ; les effectifs militaires sont en majorité trop peu qualifiés. Les infrastructures ne répondent plus aux normes d’hygiène et de sécurité (adduction d’eau, réseau électrique, qualité des planchers….).
Les AMC espèrent tirer profit de la LOPM pour s’équiper en machines-outils et rénover les bâtiments existants.
O)LA DIRECTION DE LA SECURITE MILITAIRE
Elle est chargée de l’élaboration et la mise en œuvre des éléments de la politique nationale en matière de renseignement militaire ainsi que de la coordination de l’action de ses différentes structures. Cependant, la Sécurité militaire, au regard des ressources, dont elle dispose aujourd’hui, ne peut mener à bien sa mission et espère à un renforcement de ses capacités financières, techniques et logistiques.
P)LA DIRECTION DE L’INFORMATION ET DES RELATIONS PUBLIQUES DES ARMEES
La DIRPA a pour mission de créer la base de données des écrits, images et sons de tous les évènements se rapportant à l’action des Forces armées et de Sécurité en produisant des films documentaires, cassettes vidéos, compact disc, revues, brochures ainsi que des albums photographiques ou tout autre support de l’information et de la communication.
ÉQUIPER L’ARMÉE, QUOIQU’IL ADVIENNE
C’est avec détermination que le Chef suprême des armées a affirmé qu’il engagera et poursuivra l’équipement de son armée : « quoiqu’on me dise, quoiqu’on me fasse, je le ferai. J’ai été élu pour ça ». Ceux qui savent décrypter comprendront pourquoi le président IBK à Sikasso avait lâché : « Tout a été fait par certaines puissances pour empêcher l’équipement des FAMA. Mais, vous serez équipés inch’Allah ».
Résolu inébranlablement et imperturbablement à poursuivre et à remplir sa mission qui est de servir le Mali et convaincu que « servir le Mali aujourd’hui, c’est servir nos forces armées de défense et de sécurité », laissant la mauvaise foi et la mauvaise conscience poursuivre, jacasseries et cancaneries, délations et diffamations au sujet des habillements achetés pour nos soldats, le Chef suprême des armées instruit au gouvernement, dans le cadre de la reconstruction des Forces armées maliennes (FAMA), d’acquérir pour doter l’armée de l’air clouée au sol, depuis plusieurs années six (6) avions de combat de type A-29 Super Tucano pour des missions de surveillance de frontières, d’entraînement et de sécurité intérieure.
Le contrat d’achat pour l’acquisition de six avions d’entraînement avancé et d’attaque légère A-29 Super Tucano qui a été signé, lundi 15 juin 2015, entre Embraer Defence & Security et le ministère de la Défense comprend aussi le soutien et la formation des pilotes et des mécaniciens au sol. Ces avions d’attaque seront utilisés pour la surveillance et des missions de sécurité intérieure.
Le Super Tucano qui a été sélectionné en 2014 par l’US Air Force, dans le cadre de l’appel d’offres LAS (Light Air Support), outre le Brésil, est utilisé par dix (10) armées de l’Air, à travers le monde : Angola (6), Burkina Faso (6), Cameroun (20), Chili (12), Colombie (25), Équateur (24), États-Unis (1), Guatemala (10), Indonésie (16), Sénégal (3), Mauritanie, République dominicaine (8)
Sur les 210 commandes fermes passées pour cet appareil, l’industriel brésilien en a déjà livré 190. Le Pentagone a commandé une vingtaine (sous la désignation A-29) pour les forces armées de l’Afghanistan.
L’Embraer EMB 314 Super Tucano, également nommé ALX ou A-29 est un avion à turbopropulseur conçu pour l’attaque légère, la lutte antiguérilla et les missions de formation des pilotes, intégrant avionique et systèmes d’armes modernes.
Il est actuellement en service dans plusieurs armées de l’Air et a été commandé par US Air force (Pentagone).Outre la formation de pilotes, il est largement employé dans la surveillance et des opérations au sein du bassin amazonien.
REARMEMENT MORAL DES TROUPES : LOGEMENTS, INDEMNITES ET PRIMES
L’amélioration des conditions de vie des hommes et de leurs familles dans les casernes est une préoccupation constante du président IBK.
C’est dans ce cadre, on se rappelle que le 20 janvier 2014, qu’il a posé la première pierre de 850 logements sociaux à Sébéninkoro exclusivement destinés aux soldats. Première d’une série qui va se poursuivre, ces 850 logements de type F4 et F3 seront construits sur une superficie de plus de 10 hectares pour un coût estimé à environ 10 milliards de FCFA.
Hôte des soldats du Camp Tiéba de Sikasso, le président IBK a réitéré son engagement et sa détermination à mieux lotir nos hommes : « Il est temps que nos forces armées soient dans des logis décents. Le rassemblement des forces de défense et de sécurité du Mali doit se faire dans les conditions dignes de toutes forces de sécurités, à travers le monde ».
Convaincu que ceux qui sous le drapeau et leurs familles, autant sinon plus que les autres citoyens maliens, méritent un toit et des conditions de vie décentes et de dignité pour mener à bien leur mission sacrée de défense du territoire et de notre protection, le président IBK , en commandant en chef soucieux, en attendant que chaque soldat et sa famille aient un toit, conformément aux objectifs visés par la Loi n° 2015-008 du 5 mars 2015 portant loi d’orientation et de programmation militaire pour les années 2015 à 2019, a décidé, mercredi 17 juin 2015, d’octroyer aux militaires une Indemnité compensatrice de Logement (ICL). La décision a été prise en Conseil des ministres.
L’indemnité compensatrice de logement est par conséquent accordée aux militaires en activité tous grades confondus ne bénéficiant d’aucun logement de l’État. Elle est attribuée à tous les militaires à un taux allant de 20.000 francs CFA à 50.000 francs CFA, à compter du 1er juillet 2015 et de 40.000 francs CFA à 100.000 au 1er juillet 2017.
L’indemnité compensatrice de logement est individuelle et est liée à la solde. Ainsi, elle est retirée en cas de perte de droits à la solde.
Joignant la parole à l’acte, le Kankelentigi a aussi institué une prime de risque pour nos hommes. C’est ainsi que le gouvernement a procédé lundi 03 août 2015 à la modification de l’annexe de la Loi n° 02-055 du 16 décembre 2002, modifiée, portant statut général des militaires dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire et en vue de prendre en charge dans la grille indiciaire des personnels miliaires des Forces armées, la prime de risque de 15% du salaire brut.
Pour le sacrifice et la détermination à poursuivre la mission sacrée, les soldats du Mali le méritent, et bien plus. C’est dans ce sens que s’inscrit l’engagement du président IBK et c’est dans ce cadre qu’il faut comprendre le message qu’il a transmis à nos soldats dans le Camp Tiéba de Sikasso : « Soldats du Mali, je vous le dis parce que je le pense, je le crois à mon âme, à mon cœur, à ma tête. Quand je vous regarde, je suis fier de vous. Tenue impeccable, la patrie au cœur, vous saurez vaincre, vous saurez surmonter tous les périls auxquels on soumet aujourd’hui notre pays. Tous les enjeux qui tournent autour de nous voudraient, sans le dire et sans l’avouer, nous assujettir… Soldats du Mali, je suis venu ici aujourd’hui, vous dire mon engagement total à faire de notre armée, une armée parmi les meilleures et à vous équiper ».
RÉALISÉ
PAR SAMBI TOURÉ
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