Sinistre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Pr. Messaoud Ould Mohamed Lahbib
Le nouveau sinistre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique se nomme Messaoud Ould Mohamed Lahbib. En1973 il est diplômé de l’Ecole Normale Supérieure au DER de sciences naturelles. Docteur en microbiologie du sol en 1977, Messaoud Ould Mohamed Lahbib est nommé professeur d’université en 1993. Il a enseigné successivement à l’Ecole normale supérieure (ENSUP) et à l’Institut polytechnique de Katibougou. Entre 1992 et 1993, il devient directeur général par intérim de l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA), puis responsable de la chaire Unesco d’enseignement et de recherche de l’ISFRA. En juillet 2009, il est nommé membre du Comité national d’éthique pour la santé et les sciences de la vie. Auparavant, il avait été correspondant du Centre international des ressources microbiologiques de l’Afrique de l’ouest au Mali, membre du Comité de pilotage du Plan stratégique de la recherche agronomique de l’Institut d’économie rurale (IER), commissaire aux comptes de la section malienne de la société ouest africaine de chimie et membre du Comité de pilotage du projet de l’IER destiné au développement des ressources humaines du système national de recherche agricole malien.
Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est à la fois un syndicaliste et un homme politique. Entre 1981 et 1984, il fut secrétaire général du comité syndical de l’ENSUP puis président actif de la caisse sociale de l’ISFRA. En 2000, il est devenu premier secrétaire à l’éducation du parti africain de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Entre 2003 et 2007, il a été secrétaire politique du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS). Depuis 2007, il est le 3è vice président de ce parti.
C’est cet homme affable, discret, qui est choisi pour le si difficile département de l’enseignement supérieur.
Sinistre de l’Agriculture: Baba Berthé :
L’ancien secrétaire général de la Présidence de la République, Baba Berthé détient désormais le portefeuille stratégique de ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Diango Cissoko. Il est né vers 1961 à Sougoumba, dans le cercle de Koutiala, où il fréquenta l’école primaire. Le ministre Berthé a travaillé pendant 13 ans à la Présidence de la République. Il fait partie du groupe de travail qui a élaboré les termes de référence de la Loi d’orientation agricole. Avant Koulouba, il avait été, entre 1989 et 1991, le chef d’arrondissement de Gargando et de Razelma dans la Région de Tombouctou après un bref séjour au Secrétariat général du gouvernorat de » la Cité des 333 Saints « . Ensuite, le chef d’arrondissement est muté à Gossi où il ne séjournera que 8 mois avant de démissionner de la Fonction publique. Il estimait alors que l’enseignement était sa vraie vocation.
Dans sa nouvelle fonction, il intègre l’ENA de Bamako en 1991 en qualité de professeur assistant. Deux ans plus tard, il s’envole pour la France pour revenir avec deux gros diplômes : un DEA en droit public et un doctorat en la même spécialité de l’Université des sciences sociales de Toulouse. En 1996, il s’inscrit aux cours d’été de l’Académie de droit international de la Haye (Pays-Bas).
Cumulativement avec ses fonctions à la Présidence, le tout nouveau ministre de l’Agriculture ne s’est jamais lassé de dispenser des cours à Bamako.
En plus de la lecture et de la course à pied, l’enseignement est la passion de Baba Berthé. Il fut même, entre avril 2000 et mars 2004, professeur invité à l’Institut d’études politiques de Toulouse (cours relatifs notamment à l’évolution des pratiques démocratiques en Afrique au cours de la décennie 1990-2000, à la problématique de la sécurité en Afrique de l’Ouest et à l’économie rurale au Mali).
Chevalier de l’ordre national du Mali, Baba Berthé est père d’une famille nombreuse dans laquelle tous les enfants parlent couramment leur langue maternelle : le minianka.
Sinistre de l’Artisanat et du Tourisme: Yehia Ag Mohamed Ali
Le ministère de l’Artisanat et du Tourisme est désormais confié à Yehia Ag Mohamed Ali. Jusqu’ici le nouveau ministre était le coordinateur du programme Mali-Nord (GTZ/KfW), poste qu’il occupe depuis 1994. Il est né en 1961 à Léré dans le cercle de Niafunké. Mais c’est à Markala qu’il obtient son baccalauréat avant de se spécialiser en économie à l’ENA de Bamako en 1984. La même année, il empoche un certificat SIFOR en opérations bancaires. Il a aussi fréquenté aussi l’Université du Québec à Montréal d’où il sort avec un NBA pour cadres en 2006. Deux ans plus tard, Yéhia Ag Mohamed Ali enrichit son CV avec un diplôme professionnel d’audit interne.
Avant de se retrouver à la tête du projet allemand destiné à appuyer le retour de la paix et de la stabilité dans la région de Tombouctou, le nouveau ministre de l’Artisanat et du Tourisme a occupé différents postes de responsabilité à la BIAO-Mali : chef du service caisse, chef de service des transferts, chef d’agence à Sikasso, directeur adjoint comptabilité budget méridien.
Parallèlement à ses fonctions, Yehia Ag Mohamed Ali mène une associative très active. Il est vice-président de la Jeanne d’Arc de Bamako, membre du PMI (Project management institute) et membre de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs du Mali.
Militant de longue date de l’ADEMA, il est le secrétaire général adjoint du parti à Niafunké. Il refuse cependant d’être étiqueté » ministre du nord, ministre des tamasheq… « . Il veut tout simplement être » le résumé du Mali » ou encore » un représentant du Mali « . Marié et père de trois enfants, le nouveau ministre parle plusieurs langues dont, naturellement, le tamasheq, sa langue maternelle.
Sinistre de l’Elevage et de la Pêche: Mme Diané Mariame Koné
Mme Diané Mariame Koné est née le 26 août 1953 à Ségou. Elle est biologiste/aménagiste/formateur. Elle a déjà derrière elle, un riche palmarès pour avoir occupé plusieurs postes de responsabilité. C’est ainsi qu’entre 1991 et 1994, elle a été directrice du Centre de formation pratique en élevage (CFPE). Pratiquement sur la même période, (1992-1993), Mme Diané Mariame Koné est personne ressource en partenariat avec le PREFEP pour l’élaboration des modules de formation des éleveurs et des agents d’élevage du Centre de formation pratique en élevage. Entre 1992-1994, elle fait des consultations pour PREFEP/Mali-ACDI pour des missions de suivi pour des formations des cadres du ministère du Développement rural et de l’eau.
Elle a été personne ressource pour l’élaboration d’une stratégie d’intervention pour les femmes rurales de la FAO ; membre du comité de suivi sur la valorisation du karité ; consultante pour l’analyse des plans d’action régionaux environnementaux pour évaluer le niveau de participation des femmes aux différents exercices ; consultante genre et développement pour la formulation d’un Programme de développement rural dans le cercle de Kita ; personne ressource pour la prise en compte de l’aspect genre dans les textes de restructuration du ministère du Développement rural et de l’Eau (1995-1996 ).
L’on retiendra également dans sa carrière professionnelle qu’elle a été entre 1996 – 1997, consultante à la FAO pour la formulation du Programme intérimaire du Projet Kayes-nord pour les femmes ; membre du Comité de pilotage du Projet d’appui aux initiatives de base (PAIB).
Entre 1996-1998, Mme Diané est membre du Comité de suivi du partenariat Banque mondiale-ONG-Gouvernement pour l’élaboration du projet PAIB. De 1997 à 2001, elle est coordinatrice du Projet d’appui à la promotion de la femme, financé par les Pays-Bas, un projet de plaidoyer pour l’amélioration de la participation des femmes à la vie publique. Entre 2002 et 2010, le nouveau ministre est directrice du Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE).
Mme Diané Mariame Koné est l’auteur ou co-auteur de plusieurs publications dont le Répertoire des femmes élues au Mali, l’étude sur l’impact des accords de partenariat économique (APE) sur les activités économiques des femmes de Bamako, le répertoire des femmes entrepreneurs du Mali, le bulletin d’information sur la femme et l’enfant, le recueil sur les violences faites aux femmes et aux filles.
Le nouveau ministre de l’Elevage et de la Pêche a fait des études de perfectionnement à l’Université de Pittsburgh aux Etats-Unis (1991) et est détentrice d’un diplôme de management des projets de développement, d’un certificat de l’analyse sociale et du genre de Institut de développement économique IDE/Banque mondiale, d’un diplôme de management des projets. Comme passe temps-favoris, elle aime entre autres la lecture, la musique, le théâtre, les voyages.
Sinistre de la Communication, et Porte-parole du gouvernement: Manga Dembélé
Manga Dembélé, le nouveau ministre de la Communication, et Porte-voix du gofernement est en terrain connu pour avoir longtemps travaillé à l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM). Né vers 1958 à Kouniakary (cercle de Bafoulabé), Manga Dembélé y effectua ses études primaires qui le conduiront successivement aux lycées de Kayes, de Badalabougou à Bamako et à Ségou. Après son baccalauréat en série philo-langues en 1982, Manga Dembélé fit son entrée à l’Ecole normale supérieure (ENSUP) à Bamako d’où il sort avec un diplôme, option philo-psycho-peda.
La même année, Manga Dembélé est admis au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar en 1989. Muni d’un diplôme en journalisme, il rentre au pays où intègre la Radiodiffusion télévision du Mali (RTM) en 1990 comme journaliste bénévole. Un an plus tard, il fit ses premiers pas en tant journaliste professionnel à » Cauris magazine « , à l’hebdomadaire » L’Opinion » et au journal » Le Miroir « . Après cette première expérience dans la presse privée, il revient à l’ORTM.
Manga Dembélé y occupa successivement les postes de rédacteur en chef du journal télévisé en 1998 puis de directeur de la télévision nationale en 2004. Poste qu’il occupera jusqu’en 2011 quand il est nommé conseiller à la communication à l’ambassade du Mali à Paris. Le parcours professionnel du nouveau ministre de la Communication est ponctué d’apprentissages et de stages de perfectionnement : cycle de formation en journalisme électronique à Ouagadougou en juillet-août 1997 ; stage de perfectionnement du journal télévisé février-mars 1995, suivi d’une formation en production à caractère journalistique et documentaire à l’Institut national d’audiovisuel (INA) de Paris.
Parallèlement à ses activités professionnelles, Manga Dembélé menait une vie associative très active. Il est membre fondateur du Réseau des journalistes économiques du Mali et membre fondateur également du Club perspective et développement (CPD). Le nouveau ministre de la Communication parle français, anglais, malinké et bamanan. Il est marié et père de 5 enfants.
Sinistre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire : Abdourahamane Oumarou Touré
Abdourahamane Oumarou Touré est le nouveau sinistre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. C’est un habitué du secteur du monde rural qui porte désormais la responsabilité d’imprimer une nouvelle dynamique au processus de décentralisation et de l’aménagement du territoire national. Abdourahamane Oumarou Touré, un ingénieur agronome est né le 6 juin 1962 à Bourem dans la Région de Gao. Il y effectua ses études primaires sanctionnées quelques années plus tard par le diplôme d’études fondamentales (DEF). Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou d’où il sortira avec un diplôme de technicien supérieur en Génie rural (mention bien) en 1983.
Sa soif d’apprendre le conduira à l’Université de Mostaganem et à l’Institut national de formation supérieur en agronomie à Alger où il obtint en 1999 un diplôme d’ingénieur d’Etat en agronomie (DEA), option hydraulique agricole avec la mention » très bien « .
Au plan professionnel, le ministre a une riche carrière derrière lui. De 1985 à nos jours, Abdourahamane Oumarou Touré a occupé plusieurs postes de responsabilité dans l’administration. Il fut successivement chef secteur de » l’Opération puits » à San de 1984 à 1985 ; chargé de brigade topographique à la direction nationale du Génie rural, chargé des études dans les régions de Tombouctou et Gao de 1987 à 1992 ; chef de la division topographique à la direction régionale du Génie rural de Gao, en même temps responsable d’études techniques, de la supervision et du contrôle des travaux d’aménagement hydro-agricole de 1992 à 1995.
Il a également été chef de la division infrastructure et équipement rural à la Direction régionale de l’aménagement rural de Gao. Il y assura aussi l’intérim du directeur régional de janvier 2000 à février 2001. Quatre ans plus tard, il occupe le poste de directeur régional du Génie rural à Tombouctou, poste qu’il occupera de juin 2005 à juillet 2006. En décembre 2011, il est nommé conseiller technique au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, chargé des aménagements et équipements ruraux, poste qu’il tenait jusqu’à sa nomination comme ministre.
Le nouveau ministre délégué a été l’interlocuteur de notre pays avec plusieurs partenaires techniques et financiers du Mali, notamment la Banque mondiale, le Fonds européen de développement (FED), la BADEA, l’IDA, le FIDA pour la mise en œuvre de différents projets et programmes.
Abdourahamane Oumarou est très actif au plan associatif. Il est le président de la commission » Chaîne de solidarité nationale et internationale » mise en place dans le cadre de la gestion de la crise humanitaire consécutive à l’occupation des régions nord du pays. Il est aussi président de l’Association » Génération 60-70 de Bourem et sympathisants « , de l’Association pour le développement du cercle de Bourem.
Secrétaire administratif du Collectif des Ressortissants du Nord (COREN), Abdourahamane Oumarou Touré est membre fondateur de l’Alliance des Za, des Sonni et des Askia » Zasia Lasal Tarey » et de l’Association » Taoussa Albarka » (Vivre avec le barrage de Taoussa, ndlr). Le nouveau ministre parle français, anglais, sonrhaï et bambara. Il est marié et père de 6 enfants.