La mort d’un gendarme à Bankass à la une de la presse malienne

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Publié le lundi 14 septembre 2015 | APA

Les journaux maliens parus ce lundi commentent largement la mort d’un gendarme samedi par des hommes armés dans le cercle de Bankass, région de Mopti (centre).

‘'Bankass : un gendarme tué dans un poste de contrôle'', titre l'Essor avant de relater les faits qui se sont déroulés à Ouenkoro en soulignant que des hommes armés ont ouvert le feu sur un poste de contrôle situé à l'entrée de cette commune rurale du cercle de Bankass.

‘'Les assaillants qui ont visiblement attaqué par surprise, ont réussi à incendier le poste de gendarmerie, le véhicule du sous-préfet et son bureau'', souligne l'Essor avant d'ajouter que les auteurs de cette énième attaque contre nos forces armées et de sécurité n'ont laissé aucune indication permettant de les identifier.

‘'Mais, note le quotidien national, tout porte à croire que le raid porte la signature des terroristes qui attaquent par surprise les militaires et mettent le feu aux symboles de l'état : bâtiment publics, drapeaux, etc.''.

L'indicateur du Renouveau revient aussi dans sa parution du jour sur cette attaque armée dans la région de Mopti.

‘'Ouenkoro : Une attaque contre la gendarmerie fait un mort et des véhicules brûlés'', barre à sa une ce journal, qui pointe du doigt le front de libération d'Amadou Koufa. ‘'L'attaque n'a pas été revendiquée. Mais de forts soupçons pèsent sur les éléments du Front de libération du Macina, très actifs dans la région. En août, le groupe dirigé par Amadou Kouffa avait revendiqué la prise d'otage dans un hôtel de Sévaré. De sources militaires, une expédition serait en cours pour sécuriser la zone'', indique l'indicateur du Renouveau.

L'Independant parle dans sa livraison du jour de ‘'samedi cauchemardesque'' pour les populations de Ouenkoro. ‘'Cette attaque après le passage des terroristes, a plongé les populations de la localité de Ouenkoro dans la psychose les habitants de la commune de Ouenkoro sont plongés dans la terreur'', indique cette publication, selon qui des populations accusent les autorités de culpabilité dans cette attaque meurtrière.

‘'Les autorités étaient au courant de l'imminence d'une attaque dans notre localité. Mais elles n'ont rien fait pour déloger ces individus sans foi, ni loi'', s'offusque dans les colonnes de l'Indépendant le député Idrissa Sangaré, un natif de Ouenkoro.

HF/cat/APA