Une finale de Coupe du Mali ratée, une 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations au goût amer, des joueurs et dirigeants qui s’entredéchirent… le football malien traverse en ce moment l’une des pires périodes de son histoire. Analyse statistique du chaos.
Ces derniers mois, notamment de la fin de la saison sportive, le football malien fait la une des journaux et même des médias étrangers pour les querelles de ses dirigeants ou pour les intrigues de son secrétariat, que pour ses performances sportives.
Alors que les Aigles du Mali étaient, il y a quelques années, une équipe redoutée et appréciée en match des éliminatoires de Coupe d’Afrique des nations ou en match de préparation par les grosses cylindrées européennes, ils doivent aujourd’hui se contenter d’oppositions moins attrayantes.
Le 29 août dernier, le Mali a organisé sa plus mauvaise finale de dame Coupe du Mali des dix dernières années. Une finale caractérisée par des absences de clubs et ligues du pays, notamment le Nord.
Le 6 septembre dernier, le Mali a péniblement accroché (1-1) l’équipe du Bénin, classée en avril dernier 94e au classement Fifa, après avoir remporté une victoire (2-0) à domicile sur le Soudan du Sud. Une victoire et un nul certes, mais qui n’ont pas rassuré grand monde après le résultat catastrophique de la Coupe d’Afrique des nations 2015 en Guinée équatoriale, où l’équipe a été éliminée au 1er tour de la compétition, sans aucune victoire.
A Cotonou, des joueurs et dirigeants pour ou contre s’entredéchiraient pour un problème de primes de sélection. Même scénario entre des joueurs pour une histoire de maillot.
Cela ne fait aucun doute que nous vivons la pire crise de l’histoire de notre sport roi. Il faut remonter à quelle date pour retrouver un tel passage à vide dans la vie de notre football ?
Boubacar Diakité dit Sarr