Au Mali, les services de renseignements et de sécurité poursuivent le démantèlement des cellules terroristes, notamment au sud du pays. Ce mardi, trois terroristes présumés ont été interpellés.
La traque contre les terroristes au Mali se poursuit. Une semaine après le démantèlement d’une filière terroriste près de la frontière ivoirienne, les services de renseignements et de sécurité du pays ont procédé, ce mardi 15 septembre 2015, à l’arrestation de trois présumés terroristes, au sud. Une arrestation qui va permettre aux autorités d’en savoir plus sur les groupes terroristes qui sévissent dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Lors de leur arrestation, les trois personnes originaires du sud, ont avoué être membres du Front du Macina, créé au centre du Mali, responsable d’attaque près de la frontière ivoirienne. Selon les enquêteurs, les cellules en partie démantelées au centre et au sud du pays étaient en contact avec les terroristes du nord du Mali. Une source proche de l’enquête affirme que l’islamiste Iyad Ag Ghali, du groupe Ansar Dine, donnait directement des ordres et de l’argent à des groupes terroristes pour opérer au sud.
Ces arrestations ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de ces différents groupes. Elles interviennent une semaine après que deux soldats aient été tués dans l’attaque d’un poste militaire à Tombouctou, au nord du Mali, selon le ministre de la Défense et une source de sécurité à la Mission de l’ONU.
Depuis le coup d’Etat de mars 2012 au Mali, le nord est sous le contrôle de groupes terroristes liés à Al-Qaïda. Malgré l’intervention militaire internationale mise en place depuis janvier 2013 qui les a chassés de la région, ces groupes gardent encore la mainmise sur plusieurs régions du pays.