La plupart de nos compatriotes résidant à Bamako ou dans d’autres grandes villes du pays vont passer la fête avec leurs parents au village
La Tabaski est considérée comme l’une des plus grandes fêtes chez les musulmans. C’est aussi l’occasion pour la plupart de nos compatriotes résidant à Bamako ou dans d’autres grandes villes du pays d’aller célébrer la fête avec leurs parents au village. Ce retour aux sources revêt un cachet social et même mythique pour certains. Ce voyage qui a donc du sens, requiert néanmoins un minimum de préparatifs.
Les compagnies de transport se sont préparées au rush. Depuis une semaine déjà, des cars bondés de passagers quittent les autogares de la capitale en direction de l’intérieur du pays. Les réservations de places ont plus que triplé et certaines compagnies ont même majoré le prix du transport.
Doussouba Diarra, une ménagère trentenaire, prépare activement son voyage annuel sur Mourdja-Kita. Les raisons qui la poussent à aller célébrer la Tabaski dans son village natal ont un nom : le sens de la fête dans le Mali profond. Le regard heureux, elle assure qu’elle « aime fêter la tabaski au village parce que la liesse populaire s’étend sur trois jours. Dans la capitale, la manifestation festive ne dépasse pas quelques heures : le jour de la tabaski. Le reste du temps est consacré aux salutations traditionnelles et aux demandes de pardon aux prochains ».
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