Pour le non payement de leur salaire du mois d’août, les chauffeurs de la société marocaine, Ozone-Mali, ne travaillent pas depuis vendredi dernier. Face à la situation, ils ont rencontré la direction de la société dont le directeur général adjoint (DGA) d’Ozone-Mali, Daouda Sogoba, les aurait menacés de licenciement s’ils refusent de reprendre le travail.
L’œil du Reporter : Quand un autre pays vient nous donner une leçon de propreté !La situation est tendue depuis quelques jours entre l’administration et les chauffeurs d’Ozone-Mali. Ces derniers pour n’avoir pas touché leur salaire du mois d’août dernier ont décrété une grève illimitée depuis vendredi. Afin de trouver une issue favorable à leur préoccupation, ils ont rencontré la direction de la société dont le DGA, M. Sogoba. Au lieu de calmer la colère de grévistes en bon dirigeant, le DGA n’a trouvé mieux que de leur proliférer des menaces de licenciement.
Selon les chauffeurs au cours de leur échange avec le DGA, il les a informés que la société n’a pas d’argent pour le moment de payer les employés et que s’ils ne travaillent dans cette condition il va les licencier tous, tout en les précisant qu’il a cette capacité. Quant au directeur général, il précisé, selon toujours les grévistes, que leur situation sera réglée lorsque le gouvernement payera à l’Ozone-Mali l’argent qu’il lui doit. En voulant vérifier cette information, l’accès nous a été refusé par le gardien et le numéro du DGA ne passait pas.
Face à la menace du DGA, les chauffeurs n’ont pas paniqué, bien au contraire ils sont décidés à mener le combat jusqu’à la satisfaction de leur doléance. « Notre décision est prise, nous ne travaillerons pas sans la satisfaction de notre doléance. S’ils règlent même aujourd’hui, nous sommes prêts à reprendre le travail », a lancé un gréviste.
Ce retard de payement de salaire ne concerne pas seulement les chauffeurs, les balayeurs aussi sont dans la même situation. Selon les grévistes, leur salaire est toujours en retard depuis qu’ils ont commencé à travailler à l’Ozone-Mali. En plus de cela, ils ont fait cas d’autre violation de droit de travail et de leurs mauvaises conditions de travail comme le manque d’équipement adéquat, la non réception de leurs cartes INPS et Amo…
Nous y reviendrons
Youssouf Coulibaly