Ashura 1437, fête de la nouvelle année musulmane : Imam Moumini Mallé appelle la jeunesse à s’accrocher à la pratique de l’Islam

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Publié le mardi 27 octobre 2015 | Le Flambeau

© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Soufi Bilal

Dans la nuit de vendredi 23 octobre 2015, la communauté musulmane a commémoré la fête de fin d'année en Islam, dénommée ''Ashura'' qui veut dire le dixième jour. Alors, cette date est le dixième jour du mois Muharram, nouvel an 1437. Les prêches, les multiplications de prières, des aumônes, entre autres, ont été au menu de la commémoration de cette fête.
Dans cette optique, l'Association musulmane pour la solidarité, le prêche et les études coraniques (Ams-Pec) a respecté la tradition en veillant la nuit et en prêchant à devanture de Zawiya de Cheick Mahi Haïdara à Niamakoro.
Cette assise de prêche a été entamée par les différents grands prêcheurs sous la houlette de l'Imam Moumini Mallé. C'était en présence des fidèles musulmans venus pour la cause ; de Khalife Bamoye Kamiya et du président de l'Association musulmane pour la solidarité, le prêche et les études coraniques (Ams-Pec), Karamoko Koné. De 20h à 23h, les différents grands prêcheurs se sont succédé pour parler de cette date magnifique, son sens en Islam et sa célébration par les musulmans.
Dès son arrivée vers 23h20, l’Imam Moumini Mallé a pris le trône pour longuement prêcher. Pendant trois heures de temps, il a mis l'accent sur le comportement des jeunes et l’honnêteté des femmes. Il dira qu'aujourd'hui, les jeunes ont majoritairement déserté la mosquée. «Les jeunes doivent venir constamment dans les mosquées. Être jeune, ne veux pas dire qu'on est permis de fauter.
Nous constatons dans les mosquées et les Zawiyas l'absence des jeunes. Une chose qui n'est pas bonne. Alors, les jeunes doivent savoir que craindre Dieu, n'est pas lié à l'âge», a dit Imam Mallé.
Pour l'honnêteté des femmes, il a dit qu'aujourd'hui beaucoup d’entre elles n'ont pas ce caractère. «Un jour, un homme est venu voir Aboubakar Sidiki, l'un des compagnons de Mahomet (Paix et Salut sur Lui) et a dit qu'il va divorcer d’avec sa femme parce qu'elle a mille mauvais caractères. Aboubakar fit appel aux gens de venir parce que l'homme a perdu la tête. Entouré par la foule, ils lui ont demandé de relater les mille mauvais caractères. Il a dit que, premièrement, ma femme n'a pas honte. Et avant qu'il continue, Aboubakar a dit : c’est bon. Ce seul caractère équivaut aux milles mauvais caractères», a narré l'Imam Mallé.
Après trois heures d’horloge, vers 2h30 du matin, le Khalife Bamoye Kamiya a conclu ce prêche par des bénédictions pour la Nation.
Seydou Karamoko KONE