La rencontre de Bamako fera date car il s’agit du premier congrès de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone
Bamako est depuis hier la capitale africaine des sages-femmes, à la faveur du tout premier congrès de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF). Les travaux se tiennent au Centre international des conférences de Bamako.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, Modibo Keïta, en présence de membres du gouvernement dont le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie Madeleine Togo, des présidents d’institutions de la République, du chef de cabinet du président de la République, Mme Traoré Adama Sidibé, représentant la Première dame empêchée.
On y notait aussi la présence de la présidente de la FASFAF, Mme Dicko Fatoumata Maïga, de son homologue de la Confédération internationale des sages-femmes, Laurence Montero, du président du congrès, le Pr Amadou Dolo, et de nombreux d’invités de marque.
« Le sacerdoce de la sage-femme ne doit être ignoré de personne. Qui que l’on soit, l’on a été reçu dans la vie soit par une vieille matrone, ou par une sage-femme ». Ces propos d’un ancien président de la République, attestent du rôle primordial de la sage-femme pour l’humanité. Il est aussi admis par tous que la sage-femme demeure au cœur du dispositif de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale dont les taux élevés apparaissent comme des défis à relever pour les pays africains.
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