Depuis l’ouverture des classes, certains élèves et leurs parents ne savent plus vers qui tourner la face. Ils dénoncent la mauvaise orientation à laquelle s’ajoute le refus du ministre de l’éducation nationale de réorienter, de droit, les élèves vers la destination appropriée. Que se passe-t-il entre ces parties condamnées à cheminer ensemble ?
Il se trouve que cette année, nombreux sont les élèves orientés contre leurs demandes. Demandes qui visent une orientation dans un établissement de proximité. Parce que les temps sont durs et le transport est coûteux. Dans ces conditions, le seul espoir pour eux demeure une réorientation dans un des établissements proches.
Imaginez un élève de Niamana qui souhaite étudier au lycée BIYA sis dans cette localité, se retrouver à Sogonigo, et qui n’obtient pas la réorientation parce que le ministre dit d’arrêter les réorientations ! Au même moment, un élève de Sogonigo veut pourtant quitter son lointain lieu d’orientation pour un retour au bercail. Où va-t-on ?
En tout état de cause, le ministre Kénékouo dit Barthelemy Togo est interpellé face à cet autre scandale qui ne tardera pas à ternir l’image d’une école qui se cherche depuis les précédentes dérives. Il revient aux cadres de ce pays de travailler dur pour relever un pays comme le Mali qui en a besoin. Rester sous le climatiseur à ne rien faire n’a jamais construit un pays. Ce pays a besoin de paix et de concorde, la bonne orientation est un droit des enfants, il faut relever ce défi, simple pourtant.
Ousmane COULIBALY