Un 2è assaut sur un autre hôtel à Ouagadougou, après la libération du 1er (Ministre)

News

Société

Article

Société

Publié le samedi 16 janvier 2016 | APA

© Autre presse par DR
splendid hôtel

Un second assaut a été lancé, samedi, sur un autre établissement hôtelier (Hôtel Ibis), attaqué par des assaillants après la libération de l’hôtel Splendid et le restaurant-café Cappuccino, au centre de Ouagadougou, annonce le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Simon Compaoré.

Actuellement, l’assaut sur l’hôtel Ibis se poursuit, explique le ministre Compaoré, alors que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre (PM), Paul Kaba Thiéba et des membres du gouvernement sont attendus à l’hôtel Splendid pour s’enquérir de la situation. Un conseil des ministres extraordinaire est prévu enfin de matinée.

L’assaut contre les preneurs d’otages à l’hôtel Splendid, en plein cœur de Ouagadougou, débuté vendredi nuit, a pris fin samedi matin avec la libération de 126 personnes dont 33 blessés et 3 terroristes tués, annonce le ministre de l’intérieur Simon Compaoré.

L’assaut qui a duré près de 7h, a été effectué par les forces de sécurité burkinabè, aidées par des forces françaises et américaines. Parmi les terroristes tués, l’un est d’origine arabe (peau blanche) et les deux autres d’origine négro-africaine (peau noire), soulignent des sources sécuritaires.

Le bilan actuel, fait également état d’une vingtaine de morts dont la plupart a été enregistrée du côté du café-restaurant Cappuccino, en face de l’hôtel Splendid, situé sur l’avenue Kwamé Nkrumah, au plein centre de Ouagadougou. Cette zone fait l’objet d’un ratissage.

La prise d’otages a commencé, vendredi dans la soirée, aux environs de 19 h 30, heure locale et Gmt. En effet, des tirs ont été entendus sur l’avenue Kwamé N’krumah dans les environs de l’hôtel Splendid et du restaurant Cappuccino, fréquentés par des expatriés.

Les assaillants enturbannés, selon des témoins, ont mis le feu à certains véhicules à l’extérieur, après avoir opéré des tirs.L’attaque a été revendiquée peu après par Alquaïda au Maghreb islamique (AQMI).Un couvre-feu a été instauré de 23h00 à 6h00.

ALK/ls/APA