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© Autre presse par DR
L’ex-ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré du mali |
Si ce n’est un partage de gâteau (qu’avait exclu IBK à un certain moment), comment comprendre que le très controversé Oumar Ibrahim Touré puisse se retrouver à la tête d’une structure aussi sensible que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA)? Pour rappel, l’ancien ministre de la Santé d’ATT avait été démis (même si l’on avait prétendu qu’il avait plutôt démissionné) de ses fonctions pour faire face à la justice en raison de ses implications présumées dans l’affaire de détournements au détriment du Fonds Mondial.
Le Fonds Mondial intervient dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le Sida. Des centaines de millions de francs avaient été détournés, sans égards pour de nombreux malades, dont certains ont pu mourir, faute de soins et à cause de la gestion des fonds devant servir à leur traitement.
Par la suite, malgré certaines évidences, presque toutes les personnes inculpées, dont Oumar Ibrahim Touré, avaient recouvré la liberté. À la demande, notamment de l’ex-Procureur Daniel Tessougué, dont l’attitude, pour beaucoup de gens, reste une énigme dans cette affaire.
Même si Oumar Ibrahim Touré a été blanchi par la Cour d’assises, son image reste exécrable auprès de nombreux citoyens, voire des malades dont l’état, pour certains, a pu empirer à cause des ruptures de stocks provoqués par la gestion catastrophique d’une équipe qui avait à sa tête un certain Oumar Ibrahim Touré. Que ce même personnage dirige aujourd’hui le CSA, cela prouve que le régime d’IBK n’a que faire de la bonne gouvernance et de l’image sociale.
La Rédaction
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