Les quotidiens maliens reviennent largement ce jeudi sur la mort du colonel Salif Baba Daou le commandant de la région militaire de Gao.
« Disparition de Salif Baba Daou: Le Mali perd un vaillant officier », titre le Républicain.
Pour ce journal l'armée malienne vient de perdre un officier dont la bravoure était connue de tous ses compagnons d'armes.
« La disparition du Colonel Salif Baba Daou est une grande perte pour le Mali, à l'instar de tous les militaires tombés sur le champ de l'honneur pour la défense de l'intégrité territoriale de notre pays », regrette le Républicain.
« Un colonel de l'armée malienne tué par l'explosion d'une mine à Gao », souligne le sahélien.
Selon cette publication un convoi de l'armée malienne a sauté sur un engin explosif entre Gossi et Hombori dans la région de Gao, ce mercredi 11 mai entre 10 et 11 heures.
« Une source sécuritaire confirme un peu plus tard, la mort d'un colonel de l'armée qui venait à Bamako. Un autre militaire est blessé précise une autre source, qui ajoute que le convoi a également essuyé des tirs », indique le sahélien.
L'Essor aussi revient sur la mort du colonel Daou dans sa parution du jour. « Attaque sur l'axe Gao-Hombori : deux morts du cote de l'armée », titre le quotidien national.
« Un convoi de l'armée a été victime d'un engin explosif improvisé hier matin sur l'axe Gao-Hombori, a-t-on appris de source militaire.
Le colonel Salif Baba Daou est décédé, ainsi qu'un soldat. Son chauffeur est grièvement blessé », soutient l'Essor qui note par ailleurs que c'est la énième attaque à l'engin explosif improvisé sur cet axe qui « dispute le statut d'endroit le plus meurtrier pour nos soldats à la route reliant Tombouctou à Goundam ».
Pour Maliactu c'est une attaque terroriste marquée par l'explosion d'une mine au passage de son convoi suivie d'une embuscade, qui a tué le chef de la région militaire de Gao et un frère d'armes.
Selon cette publication cette attaque indique que « des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les djihadistes ».
HF/of/APA