Politique
Affaire dite agression du PR Dioncounda Traore : D’autres agresseurs dans le collimateur de la justice
Publié le lundi 6 juin 2016 | Le Prétoire

© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA |
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Ceux qui croyaient que le dossier relatif à l’agression physique perpétrée contre Dioncounda Traoré, président par intérim d’alors, était clos doivent à présent se réveiller de leur léthargie. Le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Malamine Coulibaly, a profité de la tribune de la cérémonie de clôture de la 1ère session de la Cour d’assises de Bamako pour rappeler que d’autres personnes seront recherchées et soumises à la rigueur de la loi.
Depuis le mardi 3 mai 2016, la Cour d’assises de Bamako a prononcé le verdict de l’agression contre le Président de la transition, Dioncounda Traoré. Ainsi, Ba Oumar Diarra et Malamine Diarra ont été condamnés à 5 ans de prison pour «Association de malfaiteurs, tentative d’assassinat et destruction d’édifice», pendant que Sékou Coulibaly dit ‘’Assurance’’ a été acquitté faute de preuve.
Il reste que d’autres agresseurs sont encore dans le collimateur de la justice malienne dans le même dossier. A en croire le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, le dossier de l’agression physique perpétrée contre Dioncounda, le 21 mai 2012, au palais de Koulouba, connaitra une suite. D’ailleurs, révèle-t-il à la clôture de la 1ère session de la Cour d’assises de Bamako, d’autres personnes sont à rechercher et à juger.
Le monde entier se rappelle de l’agression physique perpétrée contre la personne de Dioncounda Traoré, alors Président de la République par intérim, dans son bureau. Les marcheurs sont partis du Cicb, en passant par la Primature, jusqu’à Koulouba. La suite des événements est connue de tous.
Dioncounda Traoré est sérieusement battu et laissé pour mort par des manifestants favorables à l’ex-junte conduite par Amadou Haya Sanogo. Face à la situation, le parquet de la commune III a ouvert une enquête afin de traquer les auteurs ainsi que les commanditaires de l’agression. Parallèlement, une autre poursuite judiciaire a été ouverte contre les initiateurs de la marche pour troubles graves à l’ordre public. Hamadoun Amion Guindo, président de la Copam, Pr Younouss Hamèye Dicko, président du parti RDS, membre de la fameuse Copam, et Pr Rokia Sanogo, présidente du Mp22 et très active au plan politique, seront alors prévenus pour avoir causé ‘’des troubles graves’’ à l’ordre public, en obstruant la voie publique par ‘’attroupement illicite, barricades, allumages ou entretien de feu dans le dessein d’entraver ou d’empêcher la circulation des personnes ou de semer la panique au sein de la population...’’ Ils ont été ainsi condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis.
A ce jour, une information doit être ouverte encore pour trouver d’autres personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire. Sur des images photos et vidéo, on pouvait identifier des agresseurs dans les rues et dans la cour du palais présidentiel. Tel un trophée de guerre, des manifestants brandissaient des morceaux de tissu que portait ce jour-là l’ex-Président par intérim. Mieux, le jour de l’agression, des slogans et autres banderoles présageaient quelque chose de malheureux. Le plan machiavélique était bien ficelé. Un cercueil en carton était même porté par des manifestants en direction de Koulouba.Un tel acte doit-il rester impuni dans un Etat de droit ? Le peuple a le droit de savoir ce qui s’est réellement passé le jour du 21 mai à Koulouba, précisément dans les locaux du Secrétariat général du gouvernement.
Ibrahim M.GUEYE

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