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Terrorisme : 2 000 combattants de Daesh aux portes du Sahel dont le Mali
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise de diplôme à l’université du Sahel
Bamako, le 14 novembre 2015 la 2eme promotion de l’université du Sahel a reçu les récompense de ses efforts.
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Alerte au Sahel sur l’arrivée de 2 000 combattants de l’EI repliés d’Irak, de Syrie et du Yémen. L’arrivée d’hommes de l’EI au Yémen et en Somalie laisse penser aux experts qu’un repli massif depuis les pays où l’organisation est en déroute pourrait fragiliser le Sahel.

Entre 2 000 et 2 500 combattants de l’EI pourraient trouver un terrain favorable à leur installation au Sahel (AA).



Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a indiqué mercredi à Alger qu’en dépit des progrès enregistrés en Afrique en matière de lutte antiterroriste, « la mobilisation doit être quasi permanente » en raison de la menace que représentent les quelque 2 000 combattants étrangers de retour dans le continent en provenance d’Irak, de Syrie et du Yémen. « Nous sommes préoccupés. Alors qu’ #ISIS perd du terrain en Irak, en Syrie et en Libye, certains de ses combattants pourraient chercher à implanter des bases en Afrique »

« Nous enregistrons aujourd’hui l’élargissement du champ d’action des groupes terroristes au nord du Mali et dans des pays du voisinage mais l’arrivée, des éléments terroristes armés étrangers dans la région du Sahel complique davantage la situation », a-t-il averti lors de la réunion annuelle du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT).

S’appuyant sur les estimations des spécialistes, Smaïl Chergui a indiqué qu’il y aurait 2 000 à 2 500 terroristes étrangers « qui pourraient retourner soit en Europe soit dans leurs pays d’origine, en Afrique entre autres ». En particulier au Sahel, ventre mou de l’Afrique où les États ne parviennent pas à éradiquer la contrebande et les trafics d’armes et de drogue, ni à asseoir un développement économique. Abou Walid al-Sahraoui serait à la tête du groupe se revendiquant de l’EI le plus important en Afrique du nord (capture d’écran Al-Jazeera)

Le commissaire de l’UA a ajouté qu’un certain nombre de terroristes armés en provenance du Yémen était déjà arrivés en Somalie.

Cela pourrait redonner un souffle au groupe, qui selon un rapport de la sécurité algérienne dont Middle East Eye a publié les grandes lignes fin novembre, a perdu un grand nombre de combattants en Afrique du nord. Une hémorragie liée en partie aux combats en Libye mais aussi aux difficultés que rencontre l’organisation à recruter sur place, notamment en Algérie.

La filiale de l’EI la plus influente est actuellement implantée au nord du Mali et du Niger : il s’agit d’une dissidence proclamée du groupe al-Mourabitoune, menée par Abou Walid al-Sahraoui, un ex-combattant d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Source : www. Middleeasteye.net

NB : Le titre est de la rédaction
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