Le Centre National d’Odontostomatologie vient de tenir le 28 décembre 2016 à son siège sa 40ème session ordinaire de son conseil d’administration. Cette session s’annonçait dans un climat serein, dans la mesure où la structure réalise d’importants progrès au cours de ces dernières années. Les travaux d’ouverture de ladite session étaient présidés par la présidente dudit conseil d’administration, Mme Coulibaly Salimata Diarra, en présence du Directeur général du Centre national d’odontostomatologie, ainsi que l’ensemble de ses administrateurs.
Pour le Directeur du CHU-CNOS, la 4ème session extraordinaire du conseil d’administration, tenue en mai 2013, grâce à l’accompagnement constant des uns et des autres, a permis de valider le projet d’établissement (2013-2017) et le manuel de procédures, qui était après l’intégration des observations en deuxième lecture au Contrôle général des services publics.
La correction du manuel de procédures sera plus pertinente après celle du projet d’établissement. Le 30 mars 2015, la 5ème session extraordinaire du conseil d’administration, ayant à l’ordre du jour le projet d’établissement revu et corrigé à la demande du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, pour une programmation 2015-2019, proposait une correction de fond du document, que les retenues budgétaires n’avaient pas permis de prendre en charge. Cette correction est en cours pour une programmation 2016-2020, dont la validation sera soumise au premier trimestre 2017.
Ainsi pour l’ordre du jour, nous avons entre autres : Le procès verbal de la 39ème session ordinaire ; le projet de budget 2017 ; et des points divers. Le budget 2017 du CHU-CNOS s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 1 661 192 000 FCFA (un milliard six cent soixante un mille cent quatre vingt douze mille FCFA). La part du budget d’Etat est de 1 397 192 000 FCFA et celle du budget autonome de 261 000 000 FCFA, et la DNDS de 3000 000 FCFA. Le présent budget note une baisse de 4,90% par rapport à celui de 2016. Nous avons 84,11% de subvention d’Etat, 15,71% de ressources propres et 0,18% d’apport de la DNDS.
Le budget 2015, avec la création du code économique adéquat, avait la particularité d’offrir pour la première fois au CHU-CNOS, la possibilité de financer les protocoles d’études et de recherches dont certains sont déjà élaborés, et en cours d’exécution. Ils sollicitent l’accompagnement et le soutien de tous dans l’accomplissement de leurs différentes missions en général, et celle de la formation de leurs professionnels en particulier : La construction du nouveau siège procède de cette démarche et a pour objet d’augmenter les capacités d’offre de services du CHU-CNOS, afin de mettre à la disposition des prestataires et du public, des locaux plus adaptés. Le projet de construction du nouveau site (sis à l’ACI-2000), demeure «le projet d’avenir » du service.
Le redimensionnement nécessaire dudit projet, ordonné par la tutelle, devrait permettre de répartir le CHU-CNOS sur les deux sites, tout en gardant une fonctionnalité maximale pour les nouveaux locaux. Le développement des services tel que souhaité et proposé par le projet d’établissement, atteint ses limites avec l’exigüité des locaux actuels ; néanmoins ils sont entrain de le tester avec la responsabilisation effective des chefs des services, des surveillants des services et une certaine matérialisation des dits services. Une évaluation périodique permettra d’apprécier la pertinence de ce choix. Mieux encore, la dernière carte nationale hospitalière leur commande d’aller à la départementalisation qu’ils soumettent ici à l’appréciation.
La validation de ce projet d’organigramme, tout en confirmant la loi, permettra une meilleure coordination de leurs activités, pour un meilleur service rendu tant hospitalier qu’universitaire. La première promotion de la filière odontostomatologie, a été soutenue en 2013, alors que la quatrième a commencé par les soutenances des thèses de fin de cycle ; la première promotion du certificat d’études spécial en stomatologie et chirurgie Maxillo-faciale a fini de soutenir les mémoires de spécialité en 2015. Cette mission nécessite une vigilance constante face aux évolutions médicales, scientifiques, mais aussi sociétales.
Aïssétou Cissé