Politique
Mali : « On a sous-estimé la capacité de riposte des islamistes »
Publié le mardi 26 fevrier 2013 | Afrik.com
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© AFP par DR
Crise au nord du mali : un véhicule explose près d’un camp français à Kidal Jeudi 21 février 2013. A Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako. Un "véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest" de la ville et "a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens |
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Les affrontements entre la coalition et les islamistes ont fait rage pendant tout le week-end. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée française a bombardé les camps du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) à In-Khalil et In-Farah. Alors que le bilan des combats de vendredi à Gao s’élève désormais à 90 islamistes tués et 23 morts tchadiens. Michel Galy, politologue et sociologue, nous explique les raisons de cette recrudescence de la violence. Interview.
Afrik.com : Comment expliquez-vous cette recrudescence de la violence au Mali ?
Michel Galy : C’était prévu. Les militaires le savaient, même si les politiques ne le présentaient pas comme cela. La guerre au Mali devait se décomposer en trois phases : l’armée française a commencé à bloquer la descente des islamistes vers Mopti et Bamako. Puis, elle reconquis les trois villes principales -Gao, Tombouctou et Kidal- du Nord-Mali. Maintenant, c’est la traque des islamistes retranchés dans le massif d’Adrar des Ifoghas. La recrudescence de la violence s’explique par le fait qu’on a sous-estimé la capacité de riposte des islamistes, notamment à Gao. D’où le nombre de morts, surtout des Tchadiens pour le moment.
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