Que le temps vite! Cela fait, en effet, un an que notre confrère du Sphinx a disparu. Telle une neige qui fond au soleil. Et en un an, tout le monde ou presque semble oublier ce qui semble être un fâcheux précédent qui guette chacun d’entre nous. Une chose paraît évidente, pour que quelqu’un, de surcroit un journaliste, puisse disparaitre de cette façon, sans laisser de traces et sans que les enquêtes (si bien sûr il y en a eu) puissent aboutir à quoi que ce soit, il faut une solide organisation capable de défier tous ces limiers dont on vante souvent les mérites. Reste à miser désormais sur le temps ; lui qui a raison de tout.