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Frontière Nigéro-malienne : Le MSA élimine 6 individus ayant participé à l’attaque contre la ville nigérienne d’Abalagh hier
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  kibaru
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)
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Ce jeudi 1 juin, à Tissalatene, localité située à 40 km à l'Ouest d'Anderamboukane, dans la région de Menaka, des accrochages meurtriers ont opposé, des éléments du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) de Moussa Ag Acharatoumane à des individus armés. Ces derniers sont soupçonnés de faire partie des auteurs de l’attaque qui a visé, hier mercredi 31 mai, la commune nigérienne d’Abalagh, située à environ 200 km au nord de Niamey et 120 km de la frontière malienne. Une attaque qui a causé la mort de six soldats nigériens. Dans leur repli, les assaillants ont aussi emporté un véhicule militaire équipé d’une arme lourde.

Selon nos informations, en se repliant sur le territoire malien, notamment la commune de Talatay, dans la région de Ménaka, les assaillants ont été pourchassés par des éléments du MSA. C’est ainsi qu’après de violents accrochages qui ont duré plusieurs heures, six assaillants ont été tués. Par ailleurs, les éléments du MSA ont également récupéré un véhicule équipé d’une arme lourde et une moto. Il convient de signaler que des éléments du GATIA ont également participé aux combats aux côtés de ceux du MSA.

En tout cas, cette situation inquiète véritablement les populations de la zone puisque plusieurs d’entre elles se ravitaillent dans ces zones frontalières. Aussi, les éléments du MSA s’attendent désormais à d’autres tentatives d’infiltration de la part d’individus armés mal intentionnés.

Rappelons que plusieurs hauts responsables nigériens ont indiqué à plus d’une fois que les attaques enregistrées dans les zones frontalières sont l’œuvre d’individus en provenant du territoire malien. D’où le plaidoyer du président nigérien pour une application plus judicieuse de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger afin de séparer le bon grain de l’ivraie. Aussi, la force commune devant regrouper les trois pays (Mali-Burkina Faso, Niger) dits du Lipotako Gourma tarde à se mettre en place.
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Il s’agit d’une oeuvre de ceux qui sont jaloux de l’accord de paix et de réconciliation signé en juin.
C’est un acte anodin visant seulement les occidentaux.
Les services de sécurité maliens sont trop défaillants.
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