Le gouvernement du Mali à travers la création de l’Office centrale de lutte contre l’enrichissement illicite entend instaurer la déclaration des biens des élus ainsi que des anciens et nouveaux fonctionnaires. Face à cette décision, le secrétaire général du SYNTADE a rencontré la presse le mardi 1er août 2017. C’était dans la salle de réunion de l’ANPE à l’occasion de la formation des membres du comité syndical de l’ANPE.
Une nouvelle structure a vu le jour, il s’agit l’Office centrale de lutte contre l’enrichissement illicite. Pour mieux faire face à leur responsabilité, cette structure a pris une loi portant sur l’enrichissement illicite. L’application de cette loi met en cause les libertés des travailleurs. « Nous ne sommes pas contre de l’esprit de la loi portant sur l’enrichissement illicite mais le contenu pose problème» dira Kéfing Kanté. L’application atteint les libertés fondamentales, la vie privée du travailleur. Son application est contre les dispositions de la constitution qui garantissent les libertés fondamentales. En effet les points qui poseront problème selon lui sont entre autres, L’inversion de la preuve, celui qui accuse n’apporte pas la preuve plutôt l’accusé, la rétroactivité de la loi, la loi est prise pour l’avenir et non le contraire. Cette loi régit le passé, le présent et l’avenir du jamais vu dans le monde. Cette loi entrave à la liberté de défense des travailleurs La délation ; le voisin n’importe qui peut dénoncer cela n’est pas source de stabilité social car elle peut être une mesure de chantage dans le future. Vue ces difficulté que le SYNTADE ainsi que les autres organismes syndicaux ont fait des observations qui ont été remis à qui de droit en vue de la correction des points qui dans le future feront coulés beaucoup de salives.
Ce n’est pas le manque de structure de contrôle qui fait que les fonctionnaires font de l’Etat leur vache laitière, mais plutôt le fait que les rapports des structures dorment dans les tiroirs pensent beaucoup..