Conjointement avec les communautés africaines résidant au Mali ainsi que les organisations de jeunes et de femmes, le ministère des Maliens de l'extérieur et de l'intégration africaine a organisé du 13 au 15 octobre 2017 à Bamako l’édition 2017 de la semaine de l’intégration africaine. Le lancement des activités de célébration a eu lieu le vendredi 13 octobre 2017 au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, à travers l’accueil de la Caravane de l’intégration africaine. Il faut noter que cette caravane, qui a regroupé plusieurs jeunes des communautés africaines résidant à Bamako, est partie du stade Modibo, en passant par le pont des Martyrs, la Tour de l’Afrique, pour finir au Palais de la Culture. Là, les caravaniers ont été accueillis par le ministre Abdrahamane Sylla en charge des Maliens de l’extérieur.
Il avait à ses cotés, Mme Camara Aïssata Camara, présidente de la Fédération des communautés africaines résidant au Mali et plusieurs autres personnalités du monde des Maliens établis à l’étranger. Au cours de cette cérémonie, à travers des interventions, des prestations artistiques et culturelles et des expositions d’objets d’arts, les acteurs en charge de cette question ont démontré la nécessité de la création des Etats unis d’Afrique. Pour les autorités maliennes, en l'occurrence le ministre Abdrahamane Sylla, l'intégration est un devoir et une mission sacrés pour le Mali. Ainsi, depuis la première Constitution à nos jours, toutes réaffirment l'attachement du Mali à l'unité africaine.
Et aussi, en cette période de grands ensembles régionaux, nos autorités actuelles restent convaincues que c'est par l'intégration que l'Afrique trouvera la voie du salut et de la prospérité. C'est pourquoi, elles continuent à alimenter le flambeau des pères du panafricanisme comme Modibo Keita, Kwamé Krumah, Gamal Nasser, Senghor et autres. S’adressant aux jeunes qui empruntent le chemin de la migration irrégulière, le ministre a rappelé que «la migration, quand elle est bien organisée, constitue un atout pour la famille et le pays.
Mais, quand elle est irrégulière, elle devient une menace voire une perte sèche pour tout le monde. En effet, le Gouvernement du Mali œuvre pour faire retenir les jeunes dans leur localité d’origine à travers le financement des projets porteurs des candidats au départ. Et cela, en vue d’épargner notre vaillante jeunesse contre les drames des routes du désert et de la mer». Quant à la journée du samedi 14 octobre 2017, elle a été marquée par la présentation de deux thèmes sur l’Economie de développement. Il s’agit de la problématique de la monnaie unique dans l’espace CEDEAO et exploiter le dividende dermographique par l’investissement dans la jeunesse.
La journée du samedi 14 octobre 2017 a été bouclée par une dégustation de mets traditionnels africains. Quant à celle du dimanche 15 octobre, elle a été marquée par un match de football et une cérémonie de lutte traditionnelle au terrain Shaba de Lafiabougou. Il importe de retenir que cette célébration a pris fin par une soirée culturelle, au cinéma Babemba, dénommée nuit de l’intégration africaine. Ainsi, pendant ces quelques jours, la capitale malienne aura vibré au rythme de l'intégration africaine qui vise à populariser les idéaux de l'unité, de la paix et du panafricanisme.