La crise qui secoue la structure juvénile ou la faitière des associations et organisations de la jeunesse malienne est loin d’être résolue. Plus inquiétant, le Département de tutelle veut y ajouter un autre lot de problèmes en faisant tout sauf ce qui est prévu par les textes statutaires et règlementaires du Conseil National des Jeunes. Ce, en cherchant à imposer un consensus, le 26 octobre prochain.
Malgré les vives tensions, seule l’organisation libre et transparente d’un Congrès extraordinaire peut aider à sortir le Conseil de cette grave crise. Ce, en mettant démocratiquement et légalement en place d’une nouvelle équipe représentative de toutes les sensibilités Conformément aux textes puis procéder à une relecture des Statuts et Règlements intérieurs qui méritent une réactualisation urgente. Mais au lieu d’œuvrer à la sortie légale de la crise, le Département de tutelle entretient la confusion. Certains hauts cadres du Ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne ne cachent plus leur soutien à l’actuel Bureau provisoire. Des manipulations des Politiciens se font voir à tous les niveaux. La pratique de trafic d’influence, marchands d’influence est devenu monnaie courante à l’actif de l’entourage du Député Moussa Tembely du parti au pouvoir, RPM qui promet des appuis stratégiques et financiers conséquents à ceux qui se rallieront.
En minimisant l’ampleur de la crise, le Département ne prend aucune disposition concrète et responsable. SOS CNJ a adressé une correspondance au Président de la Commission Jeunesse de l’Assemblée Nationale afin que soit interpellé le Ministre Amadou Koïta sur cette crise du CNJ. Affaire à suivre !