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régionales du 17 décembre: Qui peut emporter la bataille de Bamako ?
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  Les Echos
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© aBamako.com par mouhamar
Le premier ministre Moussa MARA à la rencontre de la majorité présidentielle
Bamako, le 24 avril 2014 à l`hôtel Lagon. Le premier ministre, Chef du gouvernement, Son Excellence Moussa MARA était à la rencontre de la majorité présidentielle.
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Le district de Bamako sera bientôt en ébullition avec les élections régionales qui s’approchent à grands pas. Ces échéances électorales, en plus des joutes épiques qu’elles vont susciter entre des concurrents déterminés, devront amener à la gestion des affaires de la cité un schéma de gestion nouveau. D’où une plus grande responsabilité politique des élus pour une meilleure quête de bonheur pour les urbains.
Bamako est dans la perspective de ces joutes électorales à la recherche d’un homme d’envergure susceptible de lui garantir son avenir.
L’enjeu de ces échéances est là : la capitale malienne doit affronter son destin avec un homme d’envergure internationale, capable de le propulser au devant de la scène internationale, où il ne sera pas dépaysé, au contact des grandes villes, en tirant son épingle du jeu en matière de coopération décentralisée. De plus en plus, on le sait, les villes entretiennent entre elles, à travers leurs dirigeants, d’extraordinaires conventions de partenariat, dont les vecteurs politico-institutionnels ont été renforcés par le nouvel arsenal régissant les collectivités territoriales, en république du Mali.
D’ores et déjà, on sait quel portrait-robot, en fonction des enjeux électoraux en cours, le prochain homme fort du district de Bamako devrait revêtir, à l’issue du scrutin du 17 décembre, pour qu’il apporte à la ville des trois caïmans le changement substantif dont ses habitants sont dans l’attente de recevoir de lui. En tant que poumon économique du pays, doublé de son poids politique, la capitale malienne est appelée à être gérée autrement.
Pour s’y convaincre, il faut se rendre compte de la complexité des questions d’urbanisation, telles qu’elles sont abordées au plan de la gouvernance publique. En plus de développer des liens d’amitié et de coopération entre elles, les villes à travers le monde sont engagées dans une logique de coopération décentralisée, leur permettant de développer entre elles, au-delà des continents et des nations, de véritables conventions de partenariat, gagnant-gagnant, portant sur de nombreux chantiers du développement humain durable.
Voilà pourquoi les prochaines régionales à Bamako devront être ouvertes entre des concurrents qui devront convaincre les habitants sur leur capacité réelle à transformer la vie dans la cité. Déjà, au nombre des compétiteurs, des concurrents sérieux sont alignés : le maire central sortant, Adama Sangaré, le candidat de l’Adema, en même temps une plus grande proportion de la majorité présidentielle, rôdé dans les questions de municipalités, pour n’avoir consacré son expérience et son énergie politiques qu’à de domaine de la vie publique, tout aussi complexe et sensible. Il y a également alignés dans la course pour la conquête de Bamako, l’ancien PM, Moussa Mara, non moins ancien maire de la Commune IV, Issa Guindo du RPM, également ancien édile de la Commune IV, et Kader Sidibé, de la Codem, non moins ancien maire de la Commune III. D’autres candidats, moins connus dans le monde très fermé des municipalités, sont dans la course et proviennent de diverses sensibilités politiques du pays.
C’est dire alors que la conquête pour Bamako sera ardue. Elle le sera ainsi non seulement par les enjeux politiques en cours, mais aussi par la nécessité, voire l’urgence, pour les habitants de Bamako de choisir l’homme de la situation.
Adama Sangaré, un homme d’expérience
Si la concurrence est féroce, en rapport avec la qualité intrinsèque de certains candidats déclarés et leurs soutiens, il est évident, selon de nombreux avis d’observateurs, que l’expérience de la gestion de ces questions, acquises dans le cadre de la coopération décentralisée, à l’échelle du monde, est un atout important pour le futur dirigeant de Bamako. De ce fait, estiment les observateurs, le maire sortant, Adama Sangaré, ayant déjà initié des projets d’envergure économique, pour la modernité de la capitale malienne, et soutenu, comme tel, par nombre de grands dirigeants des villes du monde, est en terrain connu pour apporter à la ville de Bamako un visage nouveau. Grâce à cet homme, dit-on dans les milieux de la coopération décentralisée, Bamako a connu bien de partenaires qui sont prêts à mobiliser le financement des réseaux des villes du monde, pour la modernité de la ville de Bamako. Certains de ces partenaires, rapporte-t-on, à leur seul passage dans cette ville historique, sous les bons offices du maire sortant, ont réitéré leur amour pour Bamako et leur dessein de contribuer à son essor économique.
Cet atout, bien singulier, dont jouit le maire sortant, Adama Sangaré, devra lui être profitable, dans la course pour Bamako, à condition qu’il va à la rencontre des habitants de la ville, dans les moindres recoins de la cité, toujours animé de la volonté faire de Bamako, cette ville qui fait rêver…
(Correspondance particulière)
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