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Litige foncier : Scènes d’émeutes à Moribabougou
Publié le jeudi 28 decembre 2017  |  Le Républicain
Scènes
© aBamako.com par Androuicha
Scènes de violence en commune VI du district de Magnambougou
Bamako, le 16 novembre 2015. La mairie annexe de Magnambougou en commune VI du district de Bamako a été le théâtre d`une manifestation de mécontentement des jeunes qui s`insurgent contre l`inaction des autorités municipales face a la montagne d`ordures qui s`amoncelle dans le quartier.
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Depuis le mardi 26 décembre, Moribabougou est en ébullition. Dans cette commune du cercle de Kati et située à la périphérie de Bamako, les jeunes manifestent contre la démolition de plus d’une centaine de maisons, selon nos sources, par Binta Sémega. Cette dernière, une riche dame, veut, coute à coute et avec le concours des forces de l’ordre, récupérer 400 ha qui, selon elle, l’appartiennent. « C’est donc à des véritables scènes de guérilla urbaine, des scènes d'une violence inouïe, auxquelles on assiste ici depuis mardi entre les jeunes et les forces de l’ordre », indique, joint par téléphone, un jeune de Moribabougou.

Routes coupés, pneus brulés, fumée âcre prenant à la gorge, activité économique au ralenti suite à la fermeture du marché, fermeture des services administratifs…C’est les scènes pittoresques que décrivent les témoins de « l’insurrection » des jeunes de Moribabougou.

Depuis le mardi dernier, les jeunes de ce quartier situé à quelques kilomètres de Bamako mènent un bras de fer avec les forces de l’ordre. L’élément déclencheur, selon nos sources, est l’obstination de Binta Sémega, de raser plus d’une centaine d’habitations de Moribabougou pour, dit-elle, récupérer ses 400 ha de terres. « Elle est venue avec des bulldozers et un important dispositif sécuritaire, plus de 200 gendarmes, pour complètement raser plus d’une centaine de maisons qui se situent, de son avis, sur ses terres. Les jeunes se sont donc farouchement opposés à son projet de démolition. Sur le site, il y a au moins 4 châteaux d’eau, d’une valeur de 4 millions de FCFA chacun, qui ont été démolis. Cela est inadmissible. Les gens ont investi des millions dans ces habitations. On ne peut se lever du jour au lendemain pour anéantir leurs investissements », a indiqué, joint au téléphone, Mohamed Adama Kéïta, un habitant de Moribabougou et témoin oculaire des événements.

Encore hier, mercredi 27 décembre, la tension était palpable dans le quartier où les jeunes restent déterminés à empêcher la démolition des habitations. Pour un retour au calme, les jeunes exigent l’intervention du président de la République ou du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily. Ce dernier doit d’ailleurs, selon nos sources, rencontré aujourd’hui, le jeudi 28 décembre, les maires de Moribabougou et de N’Gabakoro droit, et les chefs de village de la zone afin de trouver rapidement problème à ce énième litige foncier au Mali.

M.K. Diakité

Routes coupés, pneus brulés, fumée âcre prenant à la gorge, activité économique au ralenti suite à la fermeture du marché, fermeture des services administratifs…C’est les scènes pittoresques que décrivent les témoins de « l’insurrection » des jeunes de Moribabougou.

Depuis le mardi dernier, les jeunes de ce quartier situé à quelques kilomètres de Bamako mènent un bras de fer avec les forces de l’ordre. L’élément déclencheur, selon nos sources, est l’obstination de Binta Sémega, de raser plus d’une centaine d’habitations de Moribabougou pour, dit-elle, récupérer ses 400 ha de terres. « Elle est venue avec des bulldozers et un important dispositif sécuritaire, plus de 200 gendarmes, pour complètement raser plus d’une centaine de maisons qui se situent, de son avis, sur ses terres. Les jeunes se sont donc farouchement opposés à son projet de démolition. Sur le site, il y a au moins 4 châteaux d’eau, d’une valeur de 4 millions de FCFA chacun, qui ont été démolis. Cela est inadmissible. Les gens ont investi des millions dans ces habitations. On ne peut se lever du jour au lendemain pour anéantir leurs investissements », a indiqué, joint au téléphone, Mohamed Adama Kéïta, un habitant de Moribabougou et témoin oculaire des événements.

Encore hier, mercredi 27 décembre, la tension était palpable dans le quartier où les jeunes restent déterminés à empêcher la démolition des habitations. Pour un retour au calme, les jeunes exigent l’intervention du président de la République ou du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily. Ce dernier doit d’ailleurs, selon nos sources, rencontré aujourd’hui, le jeudi 28 décembre, les maires de Moribabougou et de N’Gabakoro droit, et les chefs de village de la zone afin de trouver rapidement problème à ce énième litige foncier au Mali.

M.K. Diakité

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