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Relecture de la loi électorale de 2016 : De textes consensuels pour des élections crédibles
Publié le vendredi 2 mars 2018  |  L’Essor
Déclaration
© aBamako.com par A S
Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA
Bamako, le 12 mai 2017 Le Premier Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA était devant les députés à l’Assemblée Nationale pour la présentation de la Politique Générale du Gouvernement.
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Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation organise depuis hier, au Grand hôtel de Bamako, un atelier sur la relecture de la loi électorale de 2016. L’ouverture des travaux de cet événement d’une actualité brûlante était présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, en présence du directeur de la Division électorale de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Martin Nadon, des représentants de la classe politique, de la société civile, de la Plateforme, de la CMA et bien d’autres personnalités.

Le séminaire technique qui s’achève aujourd’hui a pour objectif principal d’associer tous les acteurs à la validation des propositions de modification de la loi électorale. L’enjeu est de taille. En effet, cette année, les mandats du président de la République et des députés arrivent à terme. Au cours du deuxième semestre, tous sont invités aux urnes pour l’élection d’un chef de l’Etat et de députés au Parlement.

Pour mieux aborder ces rendez-vous électoraux et dans le but de restaurer et de renforcer la confiance de tous les acteurs dans le processus électoral afin d’aboutir à des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a engagé un processus de consultation de tous les acteurs impliqués dans la gestion des élections. A cet effet, la classe politique et les structures impliquées dans l’organisation des élections ont été invitées à faire des propositions pour améliorer le processus.
Les propositions présentées nécessitent, pour l’essentiel, une modification de la loi électorale existante. Pas qu’elle est caduque mais le besoin d’une mise à jour est pressant. C’est pour valider les modifications engendrées par ces propositions à la loi électorale que le ministre en charge de ce département a initié cette rencontre. Dans son discours d’ouverture, Mohamed Ag Erlaf a jugé nécessaire de revisiter l’acte pratique de ces élections avant de procéder à leur organisation. Il dira également que l’objet de cette rencontre est d’identifier les éléments de notre pratique électorale qui pourront être améliorés afin de restaurer la confiance entre les différents acteurs.

«Il ne s’agira pas pour eux de réécrire la loi électorale, ni de redéfinir les missions des différentes institutions qui concourent à la réalisation de la loi électorale. Il s’agira plutôt pour eux de voir quels sont les éléments de notre pratique qui pourrait rendre plus crédible et plus transparente notre manière de faire des élections», a-t-il clarifié.

En outre, le ministre Ag Erlaf a expliqué que le gouvernement, dans le cadre de ses consultations, aimerait avoir «un avis neutre». C’est pour cette raison, dit-il, qu’il a consulté la MINUSMA qui a décidé de mettre à sa disposition un expert dont le rôle consistera à assurer la police des débats. Enfin, le ministre a déclaré qu’il était important qu’au terme de cet atelier qu’on puisse disposer des propositions à faire au gouvernement et à l’Assemblée nationale. Il y va de la crédibilité des opérations électorales et de celle de notre démocratie plusieurs fois menacée par une crise multiforme.

M. S.
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