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Mali: Le Premier ministre promet de "rassembler, protéger et servir"
Publié le dimanche 22 avril 2018  |  AFP
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© aBamako.com par A.S
Politique: 1er congrès de ASMA
Bamako, le 06 décembre 2014 au palais de la culture Amadou Hampate BA. L`Asma a tenu son premier congrès, sous la présidence de Soumeylou Boubeye Maiga.
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Bamako, - Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maïga, a affirmé vendredi vouloir "rassembler, protéger et servir" ses concitoyens, lors de sa déclaration de politique générale, à quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle.

M. Maïga a réitéré la promesse d’une élection présidentielle "transparente, crédible" à la date fixée, le 29 juillet. Les élections régionales, déjà reportées de décembre à avril, ont de nouveau été repoussées, en vertu d’un nouveau calendrier adopté en mars par les signataires de l’accord de paix de 2015, après les législatives prévues en novembre-décembre.

"Le gouvernement se donne une triple vocation: protéger, rassembler et servir", a assuré le Premier ministre, qui se présentait pour la première fois devant les députés depuis sa nomination le 30 décembre.

Les débats sur cette déclaration de politique générale auront lieu la
semaine prochaine, avant un vote a priori sans surprise dans une Assemblée
largement dominée par le pouvoir.

"Nous déployons des efforts particuliers pour endiguer l’insécurité dans le
centre du pays", a assuré M. Maïga. "Le gouvernement a déjà initié des
réponses rapides et concrètes pour contrer aussi bien la montée du banditisme
que l’extension des menaces terroristes dans cette partie du territoire
national", a-t-il poursuivi.

Il a également évoqué le projet de loi d’entente nationale "qui sera sous
peu sur la table de l’Assemblée nationale", assurant que seraient exclus du
champ d’application de ce texte les crimes de guerre, crimes contre l’humanité
et crimes sexuels.

Dans son message de fin d’année, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait
annoncé cette future loi exemptant de poursuites "tous ceux impliqués dans une
rébellion armée", à condition qu’ils n’aient "pas de sang sur les mains".

Des organisations de défense des droits de l’Homme ont mis en garde en mars
contre "le double risque d’impunité et d’arbitraire" d’une telle loi.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en
janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire
internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes,
françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières,
malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler
définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.
sd/mrb/sst/thm
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