Société
Espace d’Interpellation Démocratique 2018 : La société civile malienne s’approprie de l’EID
Publié le vendredi 27 juillet 2018 | Le Républicain
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© aBamako.com par FS
Cérémonie d`ouverture de l`Espace d`Interpellation Démocratique (EID) La Cérémonie d`ouverture de l`Espace d`Interpellation Démocratique (EID) a eu lieu le 10 Décembre 2017. |
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Dans le cadre de l’information permanente des citoyens, le Médiateur de la République du Mali a organisé le jeudi 26 juillet 2018, au siège de l’Institution (ACI 2000), une séance d’appropriation de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) à l’intention des Organisations de la société civile (OSC) pour qu’elles sensibilisent plus les populations sur l’importance de leur participation à l’EID. Elle était présidée par son secrétaire général, Amadou Rouwamba, accompagné du secrétaire permanent de l’EID, Adama Tiémoko Traoré.
Cette séance d’information est la suite des recommandations formulées par le jury d’honneur de l’EID 2017 et de la recommandation du comité de réflexion sur les perspectives de l’EID qui ont recommandé que la société civile soit plus mise à contribution pour faciliter le problème de mobilisation afin de servir de relais de sensibilisation de ses membres d’abord, mais aussi des citoyens à l’EID.
Après maintes concertations entre les services du Médiateur et une douzaine d’Organisation de la société civile sur comment faire en sorte la société civile appui les efforts des services du Médiateur, indique le secrétaire général Amadou Rouwamba, la société civile a demandé une séance d’appropriation. «Par ma voix, le Médiateur de la République et son personnel vous remercie d’avoir répondu à la rencontre. Cela dénote de l’intérêt que vous portez au sujet qui va dans l’intérêt du peuple malien», a-t-il dit.
Le secrétaire permanent, Adama Tiémoko Traoré, a dégagé les critères pour le choix des interpellations, commençant par les interpellations retenues pour être lues le 10 décembre prochain. Ce sont celles, dit-il, qui concernent les violations de droits de l’homme ; les cas d’injustices ; les cas qui revêtent un caractère pédagogique (interpellations à cheval entre plusieurs départements ministériels).
Ensuite viennent les interpellations «pour suite à donner». Elles concernent l’inexécution des décisions de justice ou des difficultés pour y parvenir, le retard dans le jugement des dossiers ; le dysfonctionnement de l’administration ; la régularisation des situations administrative des travailleurs.
En fin suivent les interpellations non retenues qui sont celles qui ne revêtent pas du caractère de violation des droits de l’homme ; revêtent un caractère discourtois ; sont anonymes ; sont illisibles ; reviennent plusieurs fois parce que les réponses n’ont pas données satisfaction à l’interpellateur ; les interpellations concernant les particuliers (litige à caractère privé).
L’interpellation, dit le secrétaire permanent de l’EID, doit : être une interpellation écrite ; être lisible ; être écrite avec courtoisie ; être cohérente ; avoir un intérêt ; mettre en cause un service public.
Hadama B. Fofana
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