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Grève de la faim des cheminots : Le silence coupable du gouvernement !
Publié le mercredi 20 fevrier 2019  |  Le challenger
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© aBamako.com par Androuicha
Départ du train voyageur Dakar Bamako marquant la reprise du trafic ferroviaire au Mali
Bamako, le 12 février 2018. Avec le ministre des Transports et du Désenclavement à bord, le train voyageur Dakar Bamako s`est ébranlé de la gare ferroviaire pour Kayes marquant ainsi la reprise officielle du trafic ferroviaire au Mali.
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Deux cheminots sont morts pendant qu’ils observaient depuis un mois, à l’instar des autres travailleurs des Chemins de Fer, une grève de la faim pour se faire entendre par le gouvernement qui leur doit dix mois de salaires.

“Neuf mois de travail sans salaire”, les travailleurs des Chemins de fer sont en grève de la faim…. ‘’ Peut-on lire sur leurs banderoles. Sur leurs visages,la fatigue se la dispute au désespoir. Cela depuis un mois.La gare ferroviaire de Bamako où ils sont installés serait-elle en train de devenir un mouroir pour les cheminots ? Deux d’entre eux viennent semble-t-il de succomber de faim. La nouvelle de leur décès a soulevé un tollé d’indignation dans le pays. Des messages de sensibilisation en leur faveurse multiplient sur les réseaux sociaux en vue de mettre en place une chaine de solidarité.

Jusqu’à quand durera leur calvaire, le gouvernement leur ayant signifié à travers leur ministre de tutelle Zoumana Mory Coulibaly et celui de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, que les caisses de l’Etat sont vides ? Combien parmi eux pourraient passer de vie à trépas si rien n’est fait ?

Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs du rail,Mahamane Tienta, déclarait aux journalistes lors d’une conférence de presse que «Même le paiement de deux mois de salaire promis par le gouvernement la semaine dernière n’est pas effectif. Sans l’apport de certains partis politiques et organisations de la société civile, d’autres camarades auraient succombé, aucun membre du gouvernement ne nous a rendu visite depuis le début de la grève ».

Bintou Diarra
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