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Moussa Niangaly, SG de L’AEEM : «L’école malienne est très malade…»
Publié le mardi 26 mars 2019  |  La Preuve
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En partenariat avec la Banque de Développement du Mali (BDM SA), l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) a organisé ce jeudi 21 mars la 3ème édition de la Semaine des Elèves et Etudiants du Mali qui s’est étendue du 21 au 23 mars, sur la colline de Badalabougou. La cérémonie de lancement de l’évènement était présidée par Adama Sogodogo, représentant du ministre de l’Education nationale.

Pendant trois jours d’activité, il y a eu des conférences-débats, des sketchs, des visites dans les universités, instituts et grandes écoles, des prestations d’artistes. Le thème de l’édition 2019 était: «le rôle de l’AEEM dans la lutte contre la violence en milieu universitaire».

Prenant la parole, M. Ambièlè Bernard Sodio, Vice-doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST), a exhorté les élèves et étudiants à bannir la violence. «La jeunesse est l’avenir de la nation ; étudier pour relever les défis doit être la seule ambition des jeunes».

Consciente que la jeunesse constitue une richesse inestimable pour un pays en développement, la BDM a décidé de sponsoriser la Semaine des Elèves et Etudiants du Mali. «En plus d’investir dans la formation des ressources humaines jeunes, la Banque met désormais les jeunes au cœur de sa stratégie de développement», a indiqué Keïta Fatoumata Sangho, directrice de l’Agence BDM de Kabala.

Quant au secrétaire général de l’AEEM, Moussa Niangaly, il dira que cette 3ème édition de la semaine nationale des élèves est placée sous le signe de la paix et de la non-violence dans l’espace scolaire et universitaire.

Et d’ajouter que pendant 72 heures, ils vont prôner le dialogue, la promotion de la culture, la maturité syndicale de l’étudiant pour le seul salut de la culture de l’excellence.

Ils sollicitent l’appui des autorités administratives ainsi que tous les acteurs en charge de l’éducation pour gagner le pari de la non-violence, a-t-il expliqué.

Pour terminer, il dira que « l’école malienne est très malade. Donc, il faut la soigner ». Il a exhorté le gouvernement et les enseignants à trouver un terrain d’entente afin de trouver une solution à cette grève qui est en train de paralyser l’éducation.

Tièfing KANTE
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