Le parti Rassemblement des compétences pour l’émergence du Mali (RCEM) a signé le 2 juillet l’accord politique de gouvernance établi entre le Premier ministre et la classe politique. Cela, plus de deux mois après sa signature.
Selon Boubacar Salia Daou, président du parti Rassemblement des compétences pour l’émergence du Mali (RCEM), l’adhésion de son parti à l’accord politique de gouvernance traduit un réel besoin de transcender les questions de personne et de saisir l’opportunité historique de prendre part au sauvetage du Mali, après l’appel du président de la République.
Cet accord, précise-t-il, n’est pas un partage de gâteau mais plutôt une opportunité de bâtir un nouveau Mali, plus fort, plus démocratique, et de trouver une solution à la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali. Avec cette signature, Boubacar Salia Dao engage ainsi le RCEM à soutenir les actions du président de la République.
Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit des partis politiques non signataires de l’accord. «Je vous invite à répondre à l’appel de la paix…Venez vous joindre à nous pour sauver le Mali», a-t-il déclaré.
Et si Boubou Cissé dit ne pas être un messie pour faire des miracles, le président du Rassemblement des compétences pour l’émergence du Mali croit en sa capacité et en celle de son gouvernement à relever les missions et défis du moment.