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Jeunesse : les intentions suicidaires de Gousno
Publié le mercredi 1 janvier 2020  |  Autre presse
Cérémonie
© aBamako.com par MS
Cérémonie de lancement de la candidature de Ousmane Diarra dit gousno
Bamako, le 13 septembre 2019 Diarra dit gousno se lance dans course pour la présidence du conseil National de la jeunesse au carrefour des jeunes
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Battu à plate-couture à l’élection du Président du CNJ, Ousmane Diarra-Gousno semble dans son entêtement, investi, malgré les recadrages subis, dans un jusqu’au-boutisme sauvage, affublé de fougue et d’insolence.

Dans une lettre qu’il veut ouverte, adressée au ministre de la Jeunesse et des Sports, truffée de fautes et digne d’un devoir de simple libertin collégien, Ousmane Diarra, candidat malheureux, alors prétendant à la tête du CNJ, avant le coup de massue électorale, va, plus égaré que jamais il ne l’aura été.

Avec un légendaire style de contradiction, le jeune prétentieux qui s’adresse à un ministre de la République dans un ton irrespectueux, soutient que le CNJ étant une organisation de la société civile, ne relève pas du ministère de la Jeunesse. A la limite, il insinue que le CNJ n’est pas rattaché à ce département : quelle fable ! Et, paradoxalement, dans son délire, Gousno d’implorer, de façon à peine voilée, les services du même ministre afin que ce dernier fasse un coup d’Etat électorale en sa faveur. Il assène que c’est seulement à ce prix que la Jeunesse malienne sera reconnaissante à ce haut responsable dont il vante sans vouloir en réalité, le mérite d’avoir mis fin à la crise qui secouait le football malien. Bel exemple n’est-ce pas ?

Lorsqu’on dit aux outrecuidants de remuer leur langue sept fois dans la bouche avant de parler, c’est parce qu’on sait qu’ils ignorent le phénomène de la bouche de l’homme qui brûle davantage que le feu. Ainsi, Gousno grille sa carrière en jouant au mauvais perdant.

Mis à part, au nom de quoi, un cancre à la trempe de Gousno peut-il se targuer d’avoir le monopole de l’insolence, juste parce que le respect du choix majoritaire a prévalu dans une élection ?

Tout allait être acceptable venant de lui si les choses s’étaient passées dans un flou. Or, à Koutiala où l’élection a lieu, Ousmane Diarra a été le premier des onze candidats à fouler la salle. La question que bon nombre de témoins se pose c’est de comprendre pourquoi Gousno a-t-il appelé au boycott en pleine opération électorale ? Depuis quand un vainqueur prône le boycotte d’un scrutin libre ?

Retour aux faits: 190 des 197 délégués habilités à élire le Président du CNJ ont effectué le déplacement à Koutiala le 28 novembre dernier. Sur les bulletins, onze (11) candidats sont déclarés.

À la grande surprise de tous, Gousno sentant une atmosphère défavorable à son élection, appelle les autres candidats à le suivre dans son projet de boycott des opérations. Il sera suivi seulement par deux candidats proches de lui.

En face, le reste, notamment les huits candidats décident de suivre le processus jusqu’au bout. Du coup, les huits candidats portent leur choix sur le jeune Amadou Diallo qui est parvenu à les fédérer autour d’un idéal : l’unité de la jeunesse malienne.

En conséquence, le comptage avec célérité a donné 135 voix sur les190 présentes, au seul Amadou Diallo, immédiatement investi président. Et alors, que veut Ousmane Diarra ?


Qu’on ne se limite pas au récent laminage flagrant que le face-à-face avec le jeune Mahamane sur Klédu a fait endurer Gousno, si la honte a un sens chez lui, il a entendu de ses propres oreilles l’attitude prémonitoire des jeunes maliens à Koutiala, hostiles à l’élection d’un repris de juste au grand dam des plus vertueux et méritants.
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