La Coordination des syndicats des travailleurs des DFM, CPS, DRH, Département interministériel, de la primature, était face à la presse, le jeudi 23 janvier à la Bourse du travail, pour faire le point sur le niveau d’exécution de l’accord de conciliation signé le 7 octobre dernier. C’était sous l’égide de son coordinateur, M. Issa Sinayoko.
Cette coordination ne décolère pas. Après avoir observé une série de grève en 2019, elle projette à nouveau des arrêts de travail, si le gouvernement ne tenait pas ses engagements.
Le coordinateur M. Issa Sinayoko dénonce la mauvaise foi du gouvernement. Il pense que l’Etat n’a aucune volonté de mettre en œuvre l’accord de conciliation. Selon lui, l’incidence financière des doléances pour 3372 agents des 50 services concernés est de 1 milliard 300 millions par an, « toute chose insignifiante pour le corps ».
Le coordinateur Sinayoko s’est insurgé contre la rétention des 2/3 des salaires des travailleurs du ministère de la Solidarité et la Lutte contre la pauvreté pour les jours de grève observés par la Direction administrative et financière du département.
Selon Issa Sinayoko, la coordination des syndicats ne réclame que son droit dont bénéficie une partie de leurs collègues depuis juillet 2018. « Aucun texte réglementaire ne doit être sélectif… » a-t-il pesté.
Partisan de la conciliation, il a appelé l’UNTM dont la coordination est affiliée à la rescousse. Issa Sinayoko exhorte la centrale historique à trouver une solution idoine à ce problème qui n’a que trop duré. Cela dans un délai d’un mois.