SociétéAéroport Modibo Keita de Bamako-Senou: Les non-dits d’une concession: - Des parlementaires projettent de se saisir du dossier - L’Affaire bientôt devant la justice
Que cache la concession en catimini de l’aéroport international Modibo Keita Bamako Senou au groupe français EGIS? C’est l’interrogation qui est sur toutes les lèvres, d’autant plus qu’en 2011 c’est la société canadienne SNC Lavalin qui avait été déclarée comme adjudicateur temporaire de cette concession. Toute chose qui a provoqué l’ire de la société française Egis (dont l’offre avait été jugée non conforme au Dossier d’appel d’offres) de transporter l’affaire devant les juridictions compétentes. Cette procédure a mis un coup de frein à la piste SNC Lavalin.Cependant, il nous revient que lancé il ya de cela 8 mois en catimini, le dossier d’appel d’offres a été remporté sans surprise par le Groupe français Egis, d’ailleurs nos sources indiquent qu’il était le seul postulant. Ainsi tous ceux qui s’intéressent à ce dossier veulent savoir davantage sur cette concession. Et la réponse à ces questions pourront édifier largement les Maliens. Il s’agit de :
1-Pourquoi mettre en concession une entreprise dont les comptes sont au vert
2-Pourquoi les autres départements ministériels qui pilotaient jadis l’opération ont été dessaisis au profit de celui des Finances
3-Pourquoi la société française Egis a été la seule à postuler
4-Pourquoi l’Avis d’appel d’offres a été fait en catimini
5-Quelles seront les conséquences de cette concession pour les employés d’autant plus que des baisses de salaires de 25% ont annoncées par le PDG.
6-La concession va porter sur combien d’année et qu’elles sont les clauses?. La liste est longue.
Déjà, si le député de la commune IV Assane Sidibe a eu le mérite de lever le lièvre pour mettre cette affaire sur la place publique, il nous revient également qu’il a été rejoint par d’autres élus de la nations qui entendent interpeler dans les jours à venir le gouvernement pour tirer au clair cette affaire. Entre temps d’autres sources annoncent une bataille judiciaire en vue pour contester la manière dont le dossier d’appel d’offres a été lancé, car ceux qui projettent entreprendre cette démarche estiment avoir des dossiers solides compromettants non seulement pour les responsables en charge du dossier mais aussi pour le PDG des aéroports du Mali.