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L’instabilité au Mali entraînera un changement d’approche sécuritaire au Sahel
Publié le samedi 22 aout 2020  |  aps.dz
Crise
© Getty Images par DR
Crise Malienne: Les chef d’état major des pays du sahel à la recherche de solution pour la crise au Mali
11 juillet 2012. Nouakchott . Les chefs d’état major de l’Algérie, de la Mauritanie du Niger et du Mali en séance de travail en vue régler définitivement le problème Malien. Photo: Le chef d`état-major Mauritanien,général de division Mohamed Ould Mohamed`Ahmed (gauche) et le chef d`état-major Algérien général Ahmed Gaid Salem(droite)
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Le chef de la Commission algéro-africaine de paix et de réconciliation, Ahmed Mizab a estimé que "l'instabilité au Mali signifie un changement majeur dans l'approche sécuritaire au Sahel", mettant en garde contre" l'exploitation par les groupes terroristes de l'état de chaos" que vivent certains pays de la région.

"Le changement inconstitutionnel au Mali est une nouvelle phase difficile pour la région du Sahel, pas seulement au Mali, d'autant que nous assistons, tous les cinq ans, à des bouleversements majeurs de la crise financière", a-t-il précisé à l'APS, ajoutant que ce qui s'est passé, mardi dernier, nous interpelle fortement à revoir les calculs et nous attendre à toutes les possibilités".

L'expert en sécurité a en outre indiqué qu'"en l'absence de l'accompagnement de l'Union africaine (UA) et d'un projet politique clair, le Mali risque de revenir à grands pas en arrière", ajoutant que le nord du Mali, où certains groupes terroristes sont actifs, souffre encore de nombreuses crises depuis plusieurs années, et certaines organisations terroristes présentes au Sahel sont actuellement à la recherche de nouveaux chefs en essayant de tirer profit de l'état de chaos, afin de se repositionner.

Soulignant que la situation "est préoccupante", M. Mizab a appelé à "la nécessité de mettre un terme aux coups d'Etat militaires" dont les conspirateurs manipulent souvent les concepts, expliquant qu'"aux premières heures de la tourmente au Mali, le monde parlait d'un coup d'Etat militaire, mais, aujourd'hui, l'on parle de la démission du président, ce qui nous amènera à un autre contexte", a-t-il expliqué.
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