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Ibrahim Maïga: «La situation sécuritaire, sur le terrain, se dégrade au Mali»
Publié le vendredi 9 octobre 2020  |  RFI
Arrivée
© aBamako.com par A S
Arrivée des ex otages Soumaila Cissé et la Française Sophie Pétronin
Bamako, le 9 octobre 2020 le président Bah Daw a reçu les ex otages Soumaila Cissé et la Française Sophie Pétronin à Koulouba
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La libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé parachève une opération dont les dessous demeurent obscurs. Elle a été précédée par la libération, depuis le weekend des 3 et 4 octobre, par les nouvelles autorités maliennes, d’un nombre considérable de prisonniers - plus de 200 ans selon un organe d’information d’al-Qaïda - présentés par des responsables maliens comme des jihadistes. La libération des jihadistes comme monnaie d’échange à celle de ces otages retenus au Sahel a-t-elle été l’élément déterminant à la libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé ? La question est posé a été posée par Sylvie Berruet à Ibrahim Maïga, chercheur à l’ISS, l’Institut des études de sécurité.


RFI : Est-ce que libération des jihadistes comme monnaie d’échange à celle de ces otages retenus au Sahel a été l’élément déterminant à la libération de Sophie Pétronin et Soumaila Cissé ?

Ibrahim Maïga : Difficile à dire à ce stade. C’est un des éléments importants, bien entendu, parce que c’est une contrepartie qui est importante pour les groupes, parce que non seulement cela permet de libérer éventuellement des combattants, des combattants souvent aguerris, des lieutenants, mais aussi de créer une espèce d’engouement autour de leur mouvement dans la zone ou dans les zones dont sont originaires ces éléments-là. L’idée derrière, c’est de montrer que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, le GSIM, n’oublie personne, n’oublie pas ses hommes et est en mesure aussi de libérer ses hommes quoi qu’il en coûte. Et même s’ils sont arrêtés par Barkhane [opération militaire des forces françaises au Sahel] ou par les autres armées nationales.
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