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Programme de Formation des Formateurs (PFF) : Nouvelle convention signée pour améliorer la qualité de la formation
Publié le vendredi 27 novembre 2020  |  Le Républicain
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Le 26 novembre 2020, la salle de conférence du Rectorat de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), sous la présidence du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keïta, a abrité la cérémonie de signature de la convention interuniversitaire de gestion conjointe du programme de formation des formateurs (PFF). Il s’agit, à travers cette signature, d’améliorer la qualité de la formation pour permettre au système d’enseignement supérieur d’être un acteur stratégique du développement durable.
Selon le recteur de l’USJPB, le PFF apparaît comme une nécessité au regard de l’évolution des effectifs et du faible taux d’encadrement des étudiants, signe du faible nombre d’enseignants. Son objectif principal est d’améliorer la qualité de la formation pour permettre au système d’enseignement supérieur d’être apte à devenir un acteur stratégique du développement durable. De façon spécifique, dit le recteur, il s’agit de mettre en place dans les Universités de Bamako, un dispositif de formation de formateurs leur permettant ainsi de disposer d’un corps professoral permanent, hautement qualifié et en nombre suffisant, de renforcer les capacités d’encadrement des structures universitaires, de renforcer les capacités de recherche des structures. Au cours de l’exécution, plusieurs activités sont programmées. Premièrement, il s’agit d’apporter un soutien adéquat (financier, matériel et humain) aux formations de 3ème cycle déjà en place dans les différentes structures des Universités de Bamako qui manquent d’équipement pour la recherche et la documentation. Deuxièmement, il s’agira de mettre en place progressivement de nouvelles filières de formation (DEA et MASTER), de mettre en place des formations doctorales pouvant accueillir des assistants enseignants détenteurs de DEA (-50 ans) désirant faire carrière dans l’enseignement. Enfin, il s’agit de favoriser les échanges académiques et scientifiques et assurer la mobilité des enseignants et des étudiants, favoriser la création d’équipes de recherche associées et impliquer la diaspora malienne à travers le TOKTEN. Selon le ministre Amadou Kéïta, malgré les faibles ressources financières allouées au programme, l’évaluation finale a crédité le PFF d’un bilan largement positif. Car, dit-il, ce bilan fait état d’un total de 504 candidats (411 assistants et 93 étudiants en Master) ayant bénéfice des formations. D’autres ont soutenu une thèse (89 à l’USTTB, 56 à l’USSGB, 49 à l’ULSHB, 45 à l’Usjpb). 163 doctorants ont reçu leur dernier financement, 12 enseignants ont fini leur Master et n’ont pas poursuivi en thèse, 61 doctorants sont à financer en 2020, 25 doctorants sont en arrêt, 4 doctorants sont décédés. De plus, le Ministre Amadou Keïta se réjouit de la bonne coopération entre le PFF et le TOKTEN pour l’encadrement des doctorants. Grâce à ce partenariat, dit-il, 23 doctorants ont soutenu leur thèse, 8 sont en phase de financement. «Au regard de ce bilan, le PFF a pris un ancrage, certains dans le sous système de formation des formateurs de notre enseignement supérieur pour lequel il est devenu axial», a indiqué Pr. Amadou Keïta. Avant de conseiller de prendre en compte dans la convention interuniversitaire qui vient d’être signée. Notre ambition est de couvrir l’ensemble des domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en particulier, la création de nouvelles filières de formation doctorales dans les facultés et instituts, la consolidation des formations de 3ème cycle, la formation continue des formateurs en poste dans les structures, le financement des travaux de recherche doctorale, l’organisation des activités scientifiques telles que les séminaires et les colloques, à l’endroit des doctorants et autres chercheurs, la gouvernance du programme. A Rappeler que le faible niveau d’encadrement des étudiants a un effet négatif sur la qualité de l’enseignement, et par conséquent, sur le développement socio-économique du pays, dans la mesure où les diplômés des structures universitaires sont les futurs cadres qui auront la responsabilité de gérer tous les secteurs de développement. Le PFF devrait permettre d’assurer, à moyen terme, la promotion et le renouvellement du personnel enseignant de l’Université de Bamako qui a donné naissance en novembre 2011 aux quatre (4) universités. Aussi, dans la continuité, le PFF s’était-il fixé principalement comme objectif de permettre à ces Universités de disposer d’enseignants permanents, qualifiés et en nombre suffisant pour le renforcement des capacités d’encadrement et de recherche. Enfin, Le PFF est arrivé en décembre 2017 et s’articule autour des composantes suivantes: la consolidation des formations de 3ème cycle, l’initiation d’accords interuniversitaires privilégiant les formations en alternance, en cotutelle, en codirection (le cas échéant avec l’appui du projet TOKTEN), la promotion des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement (TICE).

Hadama B. Fofana
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