En réponse à ces insultes contre les deux militaires morts pour la France, la Licra a réclamé d’urgence la dissolution de la Ligue de défense noire africaine.
La LDNA n’a pas attendu pour déraper de nouveau… Dans la soirée du 2 janvier, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont trouvé la mort dans une attaque à l'engin explosif. Ces deux soldats de l'opération Barkhane étaient en mission dans la région de Ménaka, au nord-est du Mali. Ce dimanche 3 janvier, la Ligue de défense noire africaine a tenu d’inquiétants propos au point de bafouer la mémoire de ces militaires français. « Selon Afrique media : les deux terroristes militaires français étaient bourrés dû aux fêtes et se sont tirés eux-mêmes dessus », a osé déclarer la LDNA sur son compte Twitter. Dans ce même post, le groupuscule racialiste a aussi écrit : « Ça craint. Il faut vite qu’Emmanuel Macron rapatrie les troupes du Mali. Les Africains régleront seuls leurs problèmes ! »
Une dissolution enfin possible après « les atteintes à l’honneur de nos soldats » ?
« La LDNA ne regrette pas la mort de ces militaires qui n’auraient pas dû protéger au Mali les intérêts économiques de la bourgeoisie criminelle française menée par Bolloré », a poursuivi la LDNA dans un autre post. Le mouvement a ainsi réclamé le rapatriement des « soldats en France » : « Les Africains, les Maliens se débrouilleront seuls », est-il répété.
Face à ces propos d’une extrême gravité, la Licra a appelé Gérald Darmanin à dissoudre la LDNA : « La dissolution de la Ligue de défense noire africaine n’est pas une option. » En effet, il s’agirait selon la Licra d’une « nécessité contre les crachats et les atteintes à l’honneur de nos soldats, morts pour la France contre le terrorisme islamiste. »