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Suppression du poste de vice-président : Assimi Goïta favorable
Publié le mercredi 27 janvier 2021  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par AS
Cérémonie de clôture des journées de la concertation nationale sur la transition
Bamako, le 12 septembre 2020 au CICB. Le CNSP a procédé à la clôture des journées de la concertation nationale sur la transition au terme de trois jours d`échanges à l`issue desquels une charte et une feuille de route de la transition ont été validées par les participants, selon le rapport de synthèse.
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« Le poste de vice-président sera supprimé. L’actuel occupant dudit fauteuil y est favorable. La décision sera officiellement prise après le retour du président de la Transition qui se trouve à Paris pour 72 heures de travail avec le Président de France. »

Voilà en substance le vers que nous avions pu tirer du nez d’un proche de Assimi Goïta au cours de nos échanges sur la gestion actuelle du pays.

Notre interlocuteur va plus loin pour expliquer les prémices de cette décision de taille. « Assimi Goïta était déjà dans la dynamique d’occuper une partie du ministère des Affaires Étrangères à Koulouba. Mais ce processus a été arrêté lorsqu’il s’est montré favorable à la suppression de son poste dans l’architecture intentionnelle sous la transition. »

Qu’est ce qui peut bien motiver une telle décision ?

L’on sait quand même que la CEDEAO était contre la création dudit poste avant de rendre plus flexible sa position tout en l’acceptant à une seule condition : le vice-président s’occupe tout simplement des questions de défense nationale et n’aura pas de prérogative en vue de remplacer le président en cas d’un empêchement quelconque.

Cette nouvelle tombe au moment où la pression est très forte sur les autorités de la transition, principalement les cerveaux du coup d’État qui occupent des postes stratégiques dans la transition.

Elles sont confrontées aux « injonctions » de la CEDEAO qui semblent porter fruit avec l’acte de dissolution du CNSP…

Elles font également face à la grogne sociale qui s’agrandit à cause de leurs comportements indélicats vis-à-vis de presque tous les partenaires (société civile, M5 RFP, classe politique…) sans lesquels il est impossible de gérer à hauteur de souhait le Mali surtout l’état dans lequel il se trouve à présent.

Au regard de ces faits sombres, pouvons-nous parler d’indices d’asphyxie des putschistes ? En tout cas, le pays est complètement à l’arrêt. Des voies se lèvent et des rencontres se font en vue de la création d’un vaste mouvement pour faire barrage au complot qui se prépare minutieusement contre le Mali. Les militaires putschistes auront dans les jours à venir faire le choix entre : accepter de composer avec l’ensemble des forces vives de la Nation pour une transition réussie ou se voir affronté par un peuple déterminé et prêt à l’ultime sacrifice pour sauver la République.

Boubacar Yalkoué
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