8 gendarmes morts, 5 autres blessés, c’est le bilan de l’attaque simultanée contre la base du détachement de Dialoubé sis à Bandiagara et l’escadron de la gendarmerie de la même localité, selon l’armée malienne. L’attaque qui s’est déroulée dans la nuit du 25 février 5021 vers 21h, a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM, selon l’acronyme arabe). Dans le centre du Mali, les attaques contre les forces de défense et de sécurité sont devenues récurrentes. Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, a fait savoir qu’au cours du dernier trimestre, les Forces de défense et de sécurité maliennes, les forces internationales, la MINUSMA et les groupes armés signataires ont essuyé 35 attaques asymétriques. « 55 % d’entre elles se sont produites dans le nord du Mali, dont 14 % dans la région de Kidal, 33 % à Tombouctou et 8 % à Gao. » Le centre du Mali a été le théâtre de 45 % des attaques, dont 36 % se sont produites dans la région de Mopti et 9 % dans celle de Ségou. Aux dires du secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations Unies), les Forces de défense et de sécurité maliennes ont été la cible de 17 attaques au cours desquelles 30 soldats ont été tués et 48 blessés.